Carine Fouteau à posté ce jour un article intitulé “Des dizaines de milliers de personnes ont le sida sans le savoir”.
J’ai voulu à deux reprises poster un commentaire, qui renvoyait vers deux articles 100% officiels, ayant déjà été mentionnés dans la discussion suite à mon billet “VIH: 20 ans de doutes”: d’une part une étude publiée dans The Lancet au sujet de l’effet des tri-thérapies sur le taux de décès des séropositifs, l’autre vers un article du Dr Montagnier (peu susceptible d’activisme anti-VIH) sur le sujet des co-facteurs.
Mon comentaire à été supprimé et j’ai reçu un message de Mr Bonnet disant ceci:
“Bonjour Vincent.
Nous avons supprimé vos commentaires sous l’article de Carine Fouteau consacré ce jour à la journée mondiale contre le sida. Vous ne pouvez ignorer l’impact de votre billet, en août, sur cette question, l’embarras dans lequel nous nous sommes trouvés et la désagréable polémique qu’il a suscité.
En s’appuyant sur ce fâcheux précédent et sur notre charte de modération, nous vous demandons de vous abstenir de commenter cet article.
En vous remerciant d’avance. Bien à vous
F.Bonnet”
Je ne suis évidemment pas d’accord, je considère ceci comme de la censure pure et dure, ma position sur le VIH étant partagée par des milliers de personnes de par le monde, dont de nombreux scientifiques. Je pose la question: En quoi le fait d’avoir une position sceptique sur le VIH est-elle contraire à la Charte? L’attitude de Médiapart est-elle compatible avec l’idée de liberté d’expression, l’idée même de liberté de la presse? La “désagréable polémique”, je présume celle entre Val et Mediapart (dont je fut le dindon, soit dit en passant), justifie t’elle l’interdiction qui m’est faite?
PS: Modification du titre du billet ce 9 décembre à la demande de l’auteur de l’article.
