Les monnaies locales sont un sujet récurent sur ce blog, et voici un excellent petit reportage réalisé dans une favelas du Brésil dont les habitants ont développé une banque coopérative, la Banque Palma, permettant aux locaux d’accèder au microcrédit dans une dénomination locale, le Palma. Cette monnaie ne fonctionne qu’a l’intérieur de la favelas et irrigue le commerce local.
[…] Original post by Vincent Verschoore […]
N’y a-t-il pas un risque, avec la banalisation de ces monnaies locales, de voir des mafias, locales elles aussi, prendre l’initiative d’exploiter les pauvres ? On assiste déjà à des dérives avec les micro crédits.
D’ailleurs, ce n’est pas la monnaie officielle qui pose problème. C’est la manière dont on la fait circuler. Et s’il arrive qu’on la manipule, c’est toujours en faveur de celui qui en possède. Donc, j’aurais tendance à me méfier autant des monnaies locales que des monnaies de singe.
Bonjour,
Nul n’est à l’abri du risque mafieux, mais le problème principal des monnaies officielles c’est la spéculation (on peut effectivement considérer que le secteur financier est une grande mafia), spéculation qui fait que l’investissement ne se fait qu’à court terme et tue les circuits économiques peu rentables d’un point de vue spéculatif. C’est pour cela que les monnaies locales sont une bonne approche pour relancer des circuits économiques locaux: on achète la production locale plutôt que les produits importés. Voir par exemple http://zerhubarbeblog.net/blog/2010/03/16/titanic-ou-metamorphose-rencontre-avec-francois-plassard/
[…] de la valeur d’échange et du métier. Voir, pour illustrer le propos, le cas de cette favela brésilienne qui recrée de l’économique par le biais d’une monnaie […]
[…] (10) https://zerhubarbeblog.net/2011/01/17/bresil-le-palma-monnaie-des-favelas/ […]