Je reproduis ici le dernier article publié par l’excellent blog de veille sur le secteur pharmaceutique Pharmacritique.
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Affaire des héparines frelatées : scandale de santé publique, lanceur d’alerte viré, discrimination entre patients et distorsion de concurrence
Les héparines fabriquées à partir de tubes digestifs : une affaire qui, pour SANOFI-AVENTIS et pour l’AFSSAPS, sent de plus en plusmauvais !…
Par JL, un scientifique inquiet
Les héparines biologiques sont largement utilisées comme médicaments anticoagulants et représentent pour la seule société SANOFI-AVENTIS un business de plus de 3 milliards d’Euros de chiffre d’affaires annuel.
Afin d’éviter aux patients (qui reçoivent des injections de l’anticoagulant Lovenox° (énoxaparine)) tout risque de transmission d’une encéphalopathie spongiforme transmissible (EST) mortelle voisine de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, seules les héparines extraites d’intestins de porc sont autorisées, à l’exclusion de toute autre espèce animale (notamment, les ruminants tels que les bovins ou les mouton).
Or, aux dires mêmes de l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé), il n’y aurait pas à la surface du globe assez d’intestins de porc collectés dans des conditions d’abattage contrôlés pour répondre à la demande mondiale. Qu’importe !… Depuis avril 2008, l’AFSSAPS rend désormais possible l’utilisation d’intestins de ruminants pour fabriquer des héparines [1]. A noter que cette décision unilatérale a été prise au mépris des réglementations internationales, notamment de la Réglementation européenne.
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Article coupé pour une question de copyright, suite sur l’original.