James Corbett est un journaliste canadien indépendant vivant au Japon, très suivi dans les milieux alternatifs anglo-saxons. Il propose cette semaine, actualité oblige, une petite émission sur Sarkozy mettant en avant les liens familiaux de ce dernier avec l’establishment américain, via notamment son demi-frère Olivier Sarkozy, co-directeur des services financiers internationaux du Carlyle Group depuis 2008. Ce groupe est une entité sulfureuse, façade de l’Etat Profond américain, joueur de premier plan dans la grande mafia mondiale de la finance, des armes et du pétrole. On aura pas oublié que “Le 11 septembre 2001, jour de l’attaque terroriste contre le World Trade Center à New York et lePentagone à Washington, Carlyle réunit dans cette même ville son conseil annuel comprenant plusieurs centaines d’investisseurs liés au groupe. Parmi les invités figurent notamment George H. W. Bush, 41e président des États-Unis et père du président George W. Bush ainsi que Shafig Ben Laden, le demi-frère d’Oussama Ben Laden dirigeant d’Al-Qaida, la structure accusée de l’agression7. Shafig Ben Laden fait partie des 13 membres de la famille Ben Laden qui ont quitté les États-Unis à bord d’un Boeing 727 immatriculé aux États-Unis N521DB le 19 septembre 20018. La proximité des noms Bush et Ben Laden en ce jour précis interpelle les médias9 et révèle Carlyle au grand public.“.
Corbett estime que la politique étrangère menée par Sarkozy fut essentiellement une politique pro-américaine, au dépends des intérêts français. Il revient également sur l’épisode DSK au Sofitel de New York et le soupçon de montage de cette affaire par l’équipe Sarkozy via René-Georges Querry, responsable de la sécurité du groupe Accord et ancien super-flic proche du milieu sarkozyste et notamment de Ange Mancini, coordinateur national du renseigement à l’Elysée. Et bien sur l’affaire Merah et les soupçons, encore, d’instrumentalisation d’un personnage dont la liberté de mouvement à l’international et la proximité avec la DCRI ont été abondamment commentés.
Alors, Nicolas Sarkozy un agent américain infiltré dans les hautes sphères de la politique française? Ca semble un peu simple mais les liens mentionnés n’en sont pas moins réels et la politique du président sortant est quand même loin de plaire à la majorité des français. Les affaires douteuses impliquant Sarkozy ne manquent pas (Karachi, Bettencourt…) et on a très clairement le sentiment que le personnage fait partie de la grande mafia des élites prédatrices. Je ne doute pas que, libéré de ses contraintes présidentielles, il ne trouve très rapidement une excellente place au sein des conseils d’administration de grands argentiers, pétroliers et autres marchands d’armes et de misère.
Enfin, dégagé !!!!