Reportage sur la conférence dissidente VIH/SIDA, Pont du Gard, juin 2012

Les 21 et 22 juin se tenait à Vers-Pont-du-Gard une conférence internationale intitulée “How to break the HIV/AIDS paradigm”, ou “Comment briser le paradigme VIH/SIDA”, organisée par le groupe Rethinking AIDS. Les lecteurs de ce blog savent que je m’intéresse depuis longtemps à la polémique opposant la médecine officielle et plusieurs groupes “dissidents” sur la question de la cause réelle du SIDA et la manière de traiter cet état de déficience immunitaire. Pour faire très court, la position “dissidente” est que

  • Le VIH reste un virus tout à fait hypothétique et qui de toute manière n’a rien à voir avec l’état SIDA en tant que tel.
  • Le SIDA n’est pas une maladie infectieuse mais est un état de déficience immunitaire lié à une multitude de facteurs allant de la malnutrition à la prise inconsidérée de drogue, en passant par des états psychologiques générant peurs et angoisse.
  • Les tests de séropositivité ne sont pas spécifiques au VIH, génèrent de nombreux faux-positifs liés à de nombreux facteurs physiologiques spécifiques (tel la grossesse) et sont, du fait que les séropositifs sont poussés à la consommation médicamenteuse, autant un danger pour la santé publique qu’une manne pour l’industrie pharmaceutique.

J’ai participé à cette conférence et réalisé un petit documentaire avec quelques extraits d’exposés de personnalités invitées (notamment les Dr Nancy Turner Banks et Etienne de Harven), et surtout d’interviews avec plusieurs participants,  simples particuliers ayant une implication personnelle dans la question du SIDA en qualité de séropositifs, de militants ou d’observateurs. Cette vidéo est disponible ci-dessous.

Le thème de la conférence était: comment s’attaquer au paradigme dominant depuis 30 ans et associant sans partage l’état SIDA à l’infection par un rétrovirus, à l’identité floue, nommé VIH. Les textes de scientifiques attaquant cette hypothèse sont légion, une recherche sur Internet fera rapidement ressortir des noms tels que Peter Duesberg, Mark Griffiths, Kary Mullis et des dizaines d’autres spécialistes de ces questions. Il est très difficile d’évaluer le nombre de militants ou sympathisants à la cause dissidente, pour des raisons assez évidentes: d’une part le risque est grand de se voir stigmatiser par l’establishment de “négationniste” et autres insultes – ce qui peut avoir des effets néfastes à titre aussi bien privé que professionnel. D’autre part cette question n’affecte et n’intéresse finalement que très peu de gens dans nos régions, la vaste majorité n’ayant aucune raison de s’attacher à remettre en question une construction médicale aussi éloignée des préoccupations quotidiennes que solidement ancrée dans les esprits par un marketing massif.  Néanmoins des gens sont constamment désinformés, soumis à la dictature médicale, malades et angoissés. L’argent du VIH/SIDA maintient la corruption des services de santé publique et de recherche par un permanent conflit d’intérêt, les “experts” censés conseiller ces services étant en même temps à la solde d’une industrie pharmaceutique qui gagne des milliards avec les tests et les tri-thérapies. Un demi-continent, l’Afrique noire, est stigmatisé pour une conduite sexuelle supposée générer des dizaines de millions de sidéens. Il y a donc dans cette polémique un enjeu fondamental moral mais aussi scientifique (l’allocation des fonds de recherche), de santé publique et de géopolitique. Ma propre motivation dans cette affaire n’est pas la défense de tel ou tel point de vue, mais de mettre ces questions sur la place publique et de casser le monopole de l’expression et de l’argent détenu par le camp officiel. J’estime, effectivement, que les questions qui planent sur la théorie officielle méritent des réponses.

Alors quel avenir pour le mouvement dissident? Un aspect de cette réunion très ensoleillée de Vers fut la rencontre de points de vue différents qui s’accordent sur le fait que le SIDA n’est pas un problème virologique, mais ne s’accordent pas sur la nature exacte du “SIDA” et donc sur les solutions à proposer. Certains pensent que le SIDA est uniquement une construction médicale regroupant un certain nombre de maladies connues dans un “package” vendu au public et utilisé pour le contrôle par la peur. Il convient alors de s’attaquer à la construction elle-même et laisser les médecins soigner les gens pour les maladies qu’ils ont vraiment, et uniquement celles-là. La notion de test fut souvent abordée, quels tests effectuer pour avoir une idée réaliste de son état immunitaire? Quel est l’importance des facteurs environnementaux et psychologiques? Il y avait dans l’assemblée plusieurs séropositifs confrontés à des questions littéralement existentielles et qui, au-delà des aspects scientifiques et politiques, venaient aussi chercher sinon des réponses définitives, du moins des pistes concrètes.

Il est clair qu’à de rares exceptions près tel Nexus,  les médias ne se mouillent pas dans cette affaire. Une raison évidente pour les médias grand public est leur dépendance envers les budgets publicitaires de l’industrie pharmaceutique, et pour les autres sans doute la peur du retour de flamme garanti à aborder un sujet aussi énorme. En effet, le mélange de la mort, du sexe et de l’argent n’est pas fait pour engendrer des réactions rationnelles, tout au contraire.

Une journaliste présente à la conférence a publié cet article sur le webzine Ouvertures.

Voici donc la vidéo tournée sur place:

En outre, deux films étaient présentés à la conférence:

Positively False, Birth of a Heresy, par Joan Shenton et Andi Reiss. Ce documentaire retrace l’histoire du mouvement “dissident” au travers des 11 reportages réalisés par Joan depuis 25 ans sur ce sujet. Trailer visible ici: http://positivelyfalsemovie.com/

I won’t go quietly, un documentaire par Anne Blumenthal sur l’effroyable dictature médico-judiciaire dont sont victimes les mères séropositives et leurs enfants. Trailer de 12 minutes (version sous-titrée en français):

Et pour terminer, à toutes fins utiles, voici une liste de liens fournis par Félix De Fries sur le site Ummafrapp:

Gut flora, intestinal mucosa, antibiotics and AIDS

http://ummafrapp.de/skandal/felix/Darmflora/Gut_flora%20_intestinal_mucosa_antibiotics_and_AIDS.pdf

Resistance to Antibiotics, Adverse effects of Antibiotics:

http://ummafrapp.de/skandal/felix/antibiotics/appendix2_literature.pdf

Luc Montagnier: Slides Nobel Price 2008

http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/medicine/laureates/2008/montagnier_slides.pdf

Therapy recommendations:

http://ummafrapp.de/skandal/felix/therapeutic_recommendations.pdf

Dr. Gallo’s Proof for Dr. Montagnier’s Retrovirus

http://ummafrapp.de/skandal/felix/Dr_Gallos_Proof.pdf

Heinrich Kremer: The lifesaving knowledge on healing

http://ummafrapp.de/skandal/heinrich/kremer_the_lifesaving_knowledge_on_healing.pdf

Heinrich Kremer: Aquired Iatrogenic Death Syndrom (Continuum Magazine, London 1996)

http://ummafrapp.de/skandal/Acquired%20Iatrogenic%20Death%20Syndrome,%20H.%20Kremer%201996.pdf

David Lowenfels

The Dual Strategy of the Immune Responses

http://ummafrapp.de/skandal/versch.%20Texte/dfl_townsend_0606.pdf

The Failure of HAART

http://ummafrapp.de/skandal/haart/the_failure_of_haart.html

Dalakas et all. Mitochondrial Toxicity of antiviral Drugs (1995)

http://ummafrapp.de/skandal/versch.%20Texte/Mitochondrial%20toxicity%20of%20antiviral%20drugs.pdf

AIDS, an Autoimmune Reaction

http://ummafrapp.de/skandal/felix/autoimmun/aids_an_autoimmune_reaction.html

HAART and the Mitochondria

http://ummafrapp.de/skandal/felix/antibiotics/appendix3_haart_and_the_mitochondria.pdf

Factors Known to Cause False Positive HIV Antibody Test Results

http://ummafrapp.de/skandal/felix/mitochond/Att.5.pdf

Christine Johnson HIV-positive: It depends, where you live

http://ummafrapp.de/skandal/versch.%20Texte/Johnson%20HIV%20positive%20It%20depends%20where%20you%20live-1.pdf

Celia Farber: The Birth of Antibodies equal infection

http://aliveandwellsf.org/timeline2

Breitkreuz et all. on NAC in AIDS Treatment

http://www.ummafrapp.de/skandal/felix/NAC/Beilage1.pdf

 

Couverture de la conférence 2018:

A propos Vincent Verschoore

Animateur de Ze Rhubarbe Blog depuis 2008.

19 réponses

  1. Lamdani

    Juste pour signaler que la malnutrition et l’usage des drogues sont secondaires à la vraie cause du sida, car ces facteurs existent avant l’apparition du sida. il y a forcément un autre élément déclencheur du sida!
    à titre d’observation : les africains qui ont été le plus touchés par le sida ne sont pas les plus malnutris ni mal nourris!!! c’est les classes moyennes et aisées : insitit, employés et cadres, commercants, routiers,…

    la théorie officielle n’est pas la bonne, mais la votre non plus ou incomplète, merci

    1. Issou

      Comment ça c’est la classe moyenne la plus touchée?? D’ou tenez vous ces statistiques? Le SIDA a été constaté bel et bien chez les populations mal nourries c’est un fait

  2. Vincent Verschoore

    Bonjour,
    Vous avez des données vérifiables sur qui est touché par le Sida en Afrique, en termes de classes sociales et styles de vie? Je suis preneur.

  3. Vincent Verschoore

    Bah, les gens pour qui le seul argument consiste à dénigrer autrui ne manquent pas. C’est généralement le signe qu’ils n’ont pas d’autres arguments que la croyance. Et dans le cas particulier de Disons, le fait que ca leur donne une raison de cracher sur Agoravox est certainement leur motivation principale 🙂

  4. Un ami qui vous veut du bien

    Pas d’autre “argument que la croyance” ? Ils se contentent juste de citer et de vous opposer l’immense majorité de la communauté scientifique, mais bon…
    Cracher sur Agoravox ? Il est devenu très rare qu’ils s’en occupent, d’Agoravox.

  5. Anonymous

    oui, le livre ou les travaux de James CHIN sur les incohérences des publications de l’ONUSIDA et le vécu des professionnels de terrain. je n’ai pas le n°de la page.
    et un petit tour sur le net tout simplement, L.

    ps : j’ai validé 3x mon post par mégarde!! Lamdani.

  6. Vincent Verschoore

    D’accord mais là, visiblement…. D’autant que pour eux les recherche sur la l’énergie noire font partie des “conneries cosmogoniques”. Les scientifiques concernés apprécieront. Et parli les autres inepties: “Car ce que ces esprits légers n’arrivent pas à comprendre, c’est qu’en matière scientifique l’opinion du plus grand nombre, surtout lorsqu’il s’agit d’un très grand nombre, a un sens”. Faux, archi-faux. Par contre archi-vrai en matière de croyance. CQFD.

  7. Felix Coulepas

    Bravo pour votre video, qui m’a permis de connaitre les intervenants de cette réunion, dont je n’avais pas entendu parler. Correspondant avec Pol Dunbar et Rachel Campergue, j’ai pu les voir, ce qui est beaucoup. J’ai apprécié l’intervention de Lluis, de Barcelone, mais je n’ai pu entendre son nom, ni trouver comment le joindre. Auriez-vous des coordonnées le concernant ? Merci d’avance. Mon mail : hatshepsout68@orange.fr

  8. […] El tema de la conferencia era cómo combatir el paradigma dominante desde hace 30 años y que asocia el estado SIDA a la infección por un retrovirus de identidad difusa llamado VIH.   Los textos de científicos por los que se ataca esta hipótesis son legión. Una investigación en Internet dará rápidamente resultados con nombres como Peter Duesberg, Marco Griffiths, Kary Mullis y otras decenas de especialistas en estas cuestiones. Es muy difícil evaluar el número de militantes que se apartan de la causa disidente por razones bastante evidentes: por una parte el gran riesgo de verse tachado por el "establishment" de “negacionista” y otros insultos que puede tener graves efectos dañinos tanto en lo privado como en lo profesional.   SERÍA DE ENORME INTERÉS LA COLABORACIÓN DE TRADUCTORES DE INGLÉS Y FRANCÉS, PARA POSIBILITAR DAR LA DIFUSIÓN NECESARIA A TODA LA INFORMACIÓN APARECIDA A RAIZ DE LA REUNIÓN DISIDENTE DEL SUR DE FRANCIA. ASI COMO OTROS IMPORTANTES ARTÍCULOS QUE APARECEN EN ESTA INTERESANTE PÁGINA http://zerhubarbeblog.net/blog/tag/vih/ Red Superando el Sida.  […]

  9. Christophe

    Il n’y a pas d’échappatoire : nul moyen de briser le dogme du SIDA sans abandonner l’existence même du « VIH ». Le SIDA tel qu’exprimé dans la communauté initiale minoritaire sexuelle qui l’a vu apparaître n’a strictement rien à voir, ni de près ni de loin, avec tous les autres phénomènes du SIDA depuis lors. Et ce SIDA initial, originel, par le fait d’extraire l’organisme de tous ses facteurs de stress oxydants se guérit vite, rapidement et aisément, avec disparition intégrale du syndrome clinique. La Doctoresse Catherine Kousmine l’a parfaitement démontré en 1988 avec son « Approche alimentaire et immunitaire du SIDA » chez 8 de ses 9 malades en SIDA déclaré avec SK et PCP. Le SIDA a uniquement émergé dans la communauté Gay par l’utilisation croisée de drogues et de médicaments essentiellement antibiotiques et anti-inflammatoires stéroïdiens et absolument rien d’autre. C’est inadmissible de voir encore aujourd’hui des équipes de AIDS dans les rues de nos villes nous inviter soit au dépistage avec un test frauduleux soit à verser un don. Chez nous des milliers de gens sont confrontés à vie à des médicaments toxiques qu’ils soient ou non séropositifs car la PrEP est proposée aux gens séronégatifs exposés qui se croiront ainsi protégés contre un virus qui n’existe pas et qui prendront de facto des risques MST dans des relations non protégées. Mais dans le monde, ce sont des millions d’êtres humains qui sont soignés toujours pour un virus fantôme avec des médicaments toxiques à vie juste car ils ont reçu à leur test un résultat positif au « VIH » par simple réaction avec des anticorps qui sont induits par une foultitude d’antigènes n’ayant strictement rien à voir avec ce virus mythique. La médecine prétendue « moderne » détruit plus de vie qu’elle n’en sauve. Il est grand temps d’ouvrir les yeux maintenant que la même propagande et la même censure covidiennes conduit le monde vers un enfer programmé qui s’annonce plus terrible encore par le biais des vaccins imposés.

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