11 septembre 2001: Quel avenir pour le mouvement contestataire?

Nous sommes le jour du douzième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, et hors les habituelles commémorations on peut dire que le sujet n’intéresse plus personne dans la sphère des médias et de la communication officielle bien pensante. Bien sûr la Syrie occupe la scène moyen-orientale, avec un ersatz du grand jeu monté contre l’Irak en 2003: un dictateur non islamiste mais plus assez docile, des armes de destruction massive, des “preuves” très discutables, et la tentation US d’aller faire la fête au méchant. Mais la comparaison s’arrête là, heureusement. L’appétit des occidentaux pour ces aventures meurtrières et contre-productives (sauf pour les marchands d’armes, les armées privées et les sociétés pétrolières), doublé d’un sentiment diffus de s’être “fait avoir” quelque part même sans entrer de plein pied dans l’examen sérieux du 11  septembre, s’est réduit suffisamment pour mettre en échec la machine hallucinatoire conduite par la CIA et les intérêts particuliers qui tirent profit de ces conflits.

Pour ceux et celles qui s’intéressent de manière indépendante à la réalité des faits et du contexte du 11 septembre 2001, qui ont lu les nombreux livres des lanceurs d’alertes ou écouté les tout aussi nombreux témoignages et analyses démontrant l’impossibilité de la version officielle – que ce soit au niveau de la destruction mécaniques des 3 tours ou au niveau des actions et intérêts des principaux acteurs de cette affaire, l’hypothèse du coup monté ne fait plus guère de doute. Mais, tout comme pour l’affaire de l’assassinat de JFK, la démonstration de l’implausibilité de la version officielle et la présentation d’alternatives nettement plus solides, tout comme l’existence d’un doute dans une grande partie de la population quant à la véracité de ce que leurs racontent leurs “responsables”, n’ont aucun effet sur le discours institutionnel et médiatique. La vérité – ou du moins la démonstration de la non vérité de la version officielle – finira t’elle dans les oubliettes de l’Histoire? Ce ne serait ni la première, ni la dernière fois bien sûr, et le monde semble s’en accommoder, par paresse sans doute. Les militants, tel Richard Gage de l’association Architects and Engineers for 9/11 Truth, le mouvement Reopen911 et des dizaines d’autres continuent d’accumuler les preuves d’un coup monté et de les diffuser sous forme de documentaires, livres, conférences. Des analystes indépendants reviennent régulièrement sur cette affaire, tel James Corbett qui vient de réaliser une émission (ci-dessous) sur le sujet, en focalisant sur les actions et responsabilités des personnalités impliquées:

Mais malheureusement le discours officiel n’aura, comme d’habitude, d’autre commentaire que celui de “complotiste” et le débat sera clos. A plus long terme, il est possible qu’une association se décide à déposer plainte contre l’un ou plusieurs des personnalités impliquées et qu’un juge reconnaisse la recevabilité de la plainte. Ceci permettrait de relancer le débat publique sur ce qui s’est vraiment passé avant et pendant le 11 septembre 2001 et obligerait, peut être, les médias à ouvrir les yeux. La mise à nu de la corruption massive au sein de l’appareil d’Etat (notamment américain, mais pas seulement) ainsi que l’identité de ses bénéficiaires et ses conséquences désastreuses pour la plupart d’entre nous, pourrait au moins servir de leçon à ceux qui continuent à avaler toutes les couleuvres officielles, et d’avertissement au danger réel que représente un Etat qui se laisse phagocyter par les seuls intérêts des prédateurs.

 

A propos Vincent Verschoore

Animateur de Ze Rhubarbe Blog depuis 2008.

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