Ca y est, le ténébreux Prince a rendu son verdict et circularisé sa garde préfectorialle en ordre de marche contre l’ennemi utile; ledit Dieudonné Mbala Mbala. Au nom de la Ripoublique, notre Gladiateur met sur pied un stratagème tellement cousu de fil blanc que si nous étions en démocratie, le Chef Poulaga se ferait sortir de son palais manu militari sous les rires et les huées de la foule. Mais ceci est la France socialo-crétiniste de 2014 et donc…. 
Et donc il peut émettre une circulaire visant l’interdiction des spectacles de Dieudonné, qu’il n’a très probablement jamais vu, au nom de troubles à l’ordre public qui seront – et là est le fil blanc – le fait de ses alliés “mégalo-identitaires” au premier rang desquels la LICRA qui appelle d’ores et déjà a… troubler l’ordre public sur les lieux des spectacles dudit Dieudonné.

Dont ce dernier et ses spectateurs feront les frais, alors que les troubles – et les menaces – viendront de l’extérieur de la salle, sur appel du régime lui-même.

Très fort, digne d’un régime totalitaire type Corée du Nord!

Vous dites? Le non-paiement des ses amendes par l’accusé constitue un acte de trouble à l’ordre public? Curieux de voir comment cela sera défendable devant un tribunal, car le code pénal a déjà tout ce qu’il faut pour gérer ce type de situation sans passer par le très capillo-tracté “trouble à l’ordre public”… 

J’en appelle à Son Altesse Valls d’appliquer sa circulaire dans tous les cas où elle pourrait s’appliquer – ce qui me semble la seule preuve recevable qu’il ne s’agit pas ici d’un abus de pouvoir visant uniquement un ennemi personnel du Maître – à savoir, notamment: les matchs de foot et autres grands événements sportifs, les meetings politiques, les spectacles de rue, les réunions de plus de trois personnes sur la voie publique, les médias non subordonnés au pouvoir. Tous, en effet, sont susceptibles de troubles à l’ordre public et tous sont également susceptibles de propos incompatibles avec la dignité humaine.

Là, Valls a pas mis l’temps pour soit faire une grosse connerie, soit montrer son vrai visage.

=Vincent Verschoore=