Ah, la dissidence Vih / Sida, une histoire vieille de trois décennies qui fait hausser les épaules ou rouler les yeux de l’immense majorité des gens qui en ont entendu parler. Pour certains c’est un pilier de la culture complotiste, pour d’autres un délire de vieux savants séniles depuis longtemps discrédités, ou encore un paravent pour homophobes qui ne disent pas leur nom. Tous les gens dits sérieux vous diront que c’est du grand n’importe quoi, point final.
Pour preuve, la très sérieuse radio France Culture, que j’écoute souvent avec intérêt, a sorti un programme intitulé “Fake news, théories du complot, comment lutter?” (1) où elle s’inquiète d’un sondage IFOP affirmant que 32% des Français croient que le Sida a été créé en laboratoire. Sous-entendu, créé dans le but d’éradiquer une partie de la population, celle de facto la plus touchée: les homosexuels mâles et les africains.
Il y a peut-être des gens qui pensent cela, mais on ne les rencontre pas dans les conférences “dissidentes” sur la question de la cause du Sida. Néanmoins cela suffit, tout comme les accusations de “négationnisme” qui associent une pensée dissidente sur le Sida à l’antisémitisme, à discréditer d’office toute personne qui oserait encore vouloir en parler ouvertement et sérieusement. Et c’est bien le but.
C’est donc le fer de lance de cette dissidence qui s’est retrouvée, voici quelques jours, dans un petit village du Gard pour une conférence internationale intitulée “Challenging Avaricious Viral Paradigms“, que je traduirais par “Critique de la suprématie du paradigme viral”, à comprendre dans le sens d’une critique du principe que des virus pathogènes et contagieux sont la cause première de certaines maladies qu’on leur attribue. A commencer par le Vih bien sûr, mais aussi le HPV, la polio et d’autres.
Ce blog suit l’affaire de la dissidence Vih / Sida depuis longtemps (il suffit de faire une recherche sur le tag “vih” pour trouver un certain nombre d’articles), non pas par croyance aveugle mais parce que cette affaire reste le symbole de à quoi peut mener une industrie pharmaceutique “décomplexée”, celle du monde actuel, tirant d’énormes bénéfices de ces paradigmes viraux et capable de corrompre (en termes polis: faire du lobbying) des gouvernements, truquer voire inventer des études entièrement factices (2) pour vendre leurs produits, et imposer des principes ou des lois que toute personne parfaitement “normale” peut trouver surprenantes.
En France l’affaire du H1N1 (3) fut plus que douteuse, presque autant que l’affaire du Médiator qui n’aurait sans doute pas pu sortir si la récente loi sur le secret des affaires avait existé à l’époque; sans parler de l’affaire toute récente de l’imposition de onze vaccins au lieu de trois au terme d’une manipulation aussi grosse qu’efficace (4). Mais les médias n’y regardent pas de trop près car l’industrie pharmaceutique est un gros client des espaces publicitaires, et les patrons de presse habitent les mêmes quartiers que leurs homologues de Big Pharma.
Revenons à notre conférence. Ayant participé à une précédente édition en 2012 en qualité de vidéaste amateur (5), l’organisateur me proposa de refaire la même chose et j’ai donc filmé l’ensemble des présentations, qui seront disponibles sous forme de vidéos sur Youtube, ainsi qu’un trailer de cinq minutes introduisant la conférence, et un clip composé d’interviews de quelques participants – notamment un “poids lourd” de la dissidence, le professeur David Rasnick.
Voici le traiter et le clip des interviews:
L’intérêt des présentations est d’avoir un matériel disponible pour le public intéressé par la question, et de discuter sur base de choses concrètes. La critique de l’hypothèse que le Vih cause le Sida est évidemment le fond de commerce de ce mouvement, critique qui date d’une époque où le syndrome de déficience immunitaire ne s’appelait pas encore Sida mais Grid, mais qui sorti du cercle fermé de la discussion scientifique à la fin des années 80, avec la publication de livres accusant spécifiquement la science officielle de se tromper de cible.
L’un des pionniers de cette mouvance grand public est John Lauritsen, auteur en 1986 de l’ouvrage “Death Rush: Poppers and AIDS” qui pointait les effets désastreux de l’usage de “poppers”, relaxant musculaire très usité en milieu homosexuel, sur le système immunitaire et donc le probable lien avec le Sida. John Lauritsen, aujourd’hui âgé de 79 ans, était présent à la conférence et l’ouvrit avec un keynote speech intitulé “Making our case in the battle for truth“:
Ce mouvement est aussi né de la critique de l’utilisation de l’AZT pour “soigner” les immuno-déficients déclarés séropositifs, pour deux raisons: d’une part le test de séropositivité ne teste pas pour le virus mais pour des traces d’anticorps qui ne sont pas spécifiques au Vih (6), d’autre part l’AZT est un médicament inventé pour la chimiothérapie mais rapidement retiré du marché car trop dangereux: il tue les cellules cancéreuses certes, mais tout le reste aussi. Il fut ressorti comme traitement des patients atteints du Sida, et reste utilisé aujourd’hui dans les tri-thérapies mais avec un dosage beaucoup plus faible et non-létal, du moins à court ou moyen terme.
Trente ans après le début de cette aventure, le mouvement dissident est certainement très affaibli. Il l’est parce que ses principaux acteurs vieillissent et disposent de peu de ressources, parce que la recherche officielle sur le Sida n’a évidemment aucun intérêt à tuer la poule aux oeufs d’or et excommunie tout scientifique dissident, parce que le Sida n’est plus considéré comme une maladie mortelle mais comme une maladie chronique, pour laquelle existe un traitement à vie. La situation semble donc bien moins grave qu’elle ne l’a été, et la polémique marginale voire sans objet.
Ce mouvement a connu une période plus faste entre le milieu des années 90 et le début des années 2000, avec la publication d’ouvrages pertinents (notamment le “Inventing the AIDS virus” du prof. Peter Duesberg) et le grand combat qui s’est déroulé, en 2000, en Afrique du Sud sous la présidence de Mbeki. Ce dernier, concerné par l’épidémie de Sida qui semblait toucher la population sud-africaine, mais sceptique des causes et remèdes qui lui proposaient les instances internationales officielles, chercha une seconde opinion et organisa une conférence bi-partite avec le mouvement dissident et les “officiels”. L’OMS et les médias occidentaux tirèrent à boulets rouges sur Mbeki et ce dernier finit par laisser tomber, laissant le champ libre à l’industrie du Vih et portant un coup fatal au camp dissident.
David Rasnick, qui s’est retrouvé à la tête du camp dissident dans la confrontation sud-africaine, revient sur cet épisode dans l’interview que j’ai réalisée pour le clip ci-dessus, tout comme y revient la réalisatrice de documentaires Joan Shenton dans une autre présentation sur, justement, la gestion des épidémies de SIda et d’Ebola en Afrique. Elle s’appuie sur une étude réalisée par une professeur de philosophie de l’université tanzanienne de Dar-el-Salam, Helen Lauer, qui critique l’instrumentalisation par les instances occidentales (politiques, sanitaires et pharmaceutiques) de problèmes de santé publique en Afrique, problèmes liés aux conditions de vie mais transformés en crises épidémiques (Sida, Ebola) qui soumettent les institutions africaines à une forme de colonialisme médical: on leur impose ainsi des tests médicaux, des procédures et des traitements sur lesquels ils n’ont pas de contrôle.
Vidéo de cette présentation, intitulée “How epistemic injustice in the global heralth arena undermines public healthcare delivery in Africa“:
La petite communauté ne se fait plus guère d’illusions sur sa capacité à modifier la trajectoire du vaisseau Vih / Sida officiel, mais elle attire toujours des curieux et, surtout, des gens intimement concernés (cad séropositifs ou proches de gens séropositifs) qui se rendent compte des incohérences du discours officiel et cherchent à comprendre ce qu’il leur arrive.
Le mouvement est également sorti de la stricte question du Vih pour s’en prendre à d’autres cas où le lien entre un virus et une maladie, débouchant sur un vaccin, leur semble suspect – et à l’heure actuelle il s’agit surtout du HPV, censé causer le cancer cervical et objet d’une polémique mondiale concernant les effets secondaires des vaccins anti-HPV (7).
Cette conférence fut un moment de rencontre et d’échanges, aussi bien avec des personnalités du mouvement dissident qu’auprès de gens confrontés à des problèmes pratiques de vie avec un diagnostique séropositif. Certaines présentations m’ont paru très pertinentes, d’autres un peu folkloriques mais quoi qu’il en soit une pensée critique du (très rentable) business as usual est toujours nécessaire. Je dirais même qu’au vu des développements récents en matière de contrôle de l’information, du tropisme autoritaire qui sévit partout, du politiquement correct menant à l’auto-censure, de l’argumentation victimaire ou identitaire visant le déni de l’autre, toute pensée dissidente doit être admirée comme une fleur dans un champ de maïs OGM.
Notes:
(1) https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-11-janvier-2018
(3) https://zerhubarbeblog.net/2010/07/20/h1n1-le-rapport-du-conseil-de-leurope/
(6) https://zerhubarbeblog.net/2013/01/16/vih-pour-mieux-comprendre-les-tests-de-seropositivite/
(7) https://zerhubarbeblog.net/2012/11/15/vaccination-anti-hpv-gare-aux-accidents/
Discussion sur Agoravox: https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/sida-conference-dissidente-dans-le-205442
Trump bloquerait les études sur le Vih: https://tetu.com/2018/12/11/usa-trump-stoppe-recherche-vih/?fbclid=IwAR0KDGNcq29VqwF4ZE6I6IjLR0dFjoUxRV18EjrUg-kWQiwJ9Tzt9OTUhZk
Le VIH du n’importe quoi ! C’est vrai que le SIDA existe mais le VIH n’est en rien son agent causal puisque ce un virus qui n’existe pas ! Vous voulez de preuves, il y a en de tas jusqu’à celui qui vous rassure contrairement à ce qu’on vous raconte le SIDA est bel et bien curable. Cette déficience vient soit de certaines maladies (cancéreuses ou infectieuses), ou soit l’utilisation abusive de certains médicaments, ou soit par de transfusions sanguines en répétition, etc.
NB: En parlant de la transfusions sanguines c’est pas que je dis que le SIDA est transmissible par voie le sang, non. Mais il est la conséquence d’une négligence que font les médecins et leurs laborantins. Ils ne prennent pas en compte que les systèmes sanguin ABO et rhésus alors qu’il y a d’autres systèmes sanguin très importants pour déterminer qu’un donneur et un receveur de sang sont compatibles lors de greffes d’organes ou lors de transfusions sanguines. L’incompatibilité donne un travail lourd sur le système immunitaire ainsi le corps peut éliminer ce sang pour la première fois, pour la deuxième fois et ainsi de suite mais il arrivera un temps où va s’adapter à cette situation et la solution la plus simple pour lui à faire, est l’auto-suppression son propre armée (système immunitaire ) pareil à ce que font les médecin via le médicament immunosuppresseurs qu’ils donnent au resseveur de la greffes pour qu’il n’ait rejet de ce ci par le corps. Et cette situationm, une fois devenu permanent, on parlera alors du SIDA.
Et pour d’autres causes c’est presque le même procédé.
Nous vous avions dit tantôt que le SIDA lui existe et qu’il est curable, et nous le réaffirmons pas comme de charlatans et encore moins en amateurs mais plutôt en nos qualité respectifs de Biologistes regrouper dans un centre de recherche AFIA Ni HAKI/la santé est un droit .
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