La France connait depuis quelques jours une période de stabilité relative au regard de la panique des dernières semaines. La première vague de la pandémie arrive à son terme, le déconfinement est en vue même s’il est encore lointain, le gouvernement n’est pas tombé – bien au contraire. La peur est solidement installée comme mode de gouvernance et de contrôle social, la catastrophe économique est reconnue comme une fatalité naturelle qu’il nous faudra surmonter “ensemble”, les vieux ayant survécu ne sont plus à l’isolement complet, et la démocratie est à l’arrêt – urgence sanitaire oblige.
Vu de ma fenêtre, et contrairement aux vœux pieux entendus ici et là pour un “après” qui serait réellement différent de “l’avant”, au sens d’un recul du néo-libéralisme au profit d’une accélération de la transition écologique, d’un retour d’une industrie souveraine et d’une politique plus égalitaire, je constate la réalisation d’autres vœux. Des vœux portés depuis longtemps par ceux et celles œuvrant pour un totalitarisme du XXIème siècle, une nouvelle Eglise dont la Sainte-Trinité serait constituée du Santé Suprême, de la Technocratie et du Moralisme.
Premier pilier: le Santé Suprême.
Le Santé Suprême, déjà abordé dans le récent article “Confinement: sous le joug du Santé Suprême” (1) dans le sillage de la critique faite, par André Comte-Sponville, du sacrifice sociétal imposé au nom de quelques vieux tel que lui-même sur l’autel de la Santé, symbolise la prise de pouvoir d’une caste utilisant le mythe prométhéen: La survie de l’Homme grâce à sa science, comme valeur ultime supérieure à toutes les autres, et notamment à celles de liberté, de justice et d’amour.
Le confinement de longue durée que nous subissons est l’illustration parfaite, caricaturale même, de ce principe. Sauver quelques milliers de vies (sur les 600 000 morts annuelles en France) justifie tout, même l’horreur pour ceux et celles, que l’on compte par centaines de milliers sinon par millions, pour qui un tel confinement relève d’une forme de torture (2).
Les membres de la caste du Santé Suprême, bien évidemment, ont eux les moyens de bien vivre le confinement, tout comme la Nomenklatura associée au Soviet Suprême, origine de mon néologisme, ne souffrait guère des restrictions qu’elle imposait par ailleurs au peuple soviétique au nom de la domination du Prolétariat.
Ce dogme justifie une récession économique de quelques 8%, du jamais vu depuis 1945, qui se traduira par des centaines de milliers de faillites, de fermetures de commerces, de mises au chômage et toute la panoplie de maux sociaux, psychologiques et sanitaires qui s’ensuivent. Il justifie l’enfermement d’enfants, l’explosion des effets des inégalités sociales et des violences intra-familiales, mais contester le Santé Suprême vous associe aux fous, aux meurtriers, aux ennemis de la Nation.
Le Santé Suprême est l’avatar actualisé du Sécurité Suprême, cette idéologie plaçant la “sécurité”, qu’elle soit sanitaire, guerrière ou politique, au-delà du principe du Droit légitime.
Second pilier: la Technocratie.
Cette crise du Covid-19 a généré quelques jours de flottement pendant lesquels le monde a pu constater l’impéritie de la technocratie française, cette caste de crétins éduqués (2) ayant placé la 6ème puissance mondiale au rang de pays sous-développé en matière d’accès aux produits de base, tels masques et kits de dépistage. Celle ayant bloqué toutes initiatives d’actions urgentes, proposées par des industriels et laboratoires locaux, sous prétexte des sacro-saintes Normes, Règlements et autres conflits d’intérêts. Genre, le duel entre Didier Raoult et l’establishment sur la question de la Chloroquine (3).
La Technocratie, second pilier de cette nouvelle Sainte-Trinité totalitaire, s’est vite ressaisie (4). Le confinement rallongé au maximum aura servi, avant tout, à cette caste pour étouffer la critique devenue uniquement virtuelle, colmater les brèches d’un scénario “stratégique” qui n’est que le fruit de l’incompétence, de la pénurie et de la panique, et préparer sa défense juridique et politique contre les attaques qui viendront sans doute, un jour (5).
La nécessaire reprise de contrôle, suite à ce flottement initial, s’est effectuée via un confinement bien plus long que nécessaire pour atteindre son objectif officiel (éviter la surcharge hospitalière). Son objectif de contrôle social est clairement affiché par le recours à la répression policière, et notamment à l’encontre de tout ce que le régime considère ses ennemis: les quartiers populaires, les classes déjà fragilisées par des années de politique néo-libérale, les ruraux fournissant le gros des troupes des Gilets jaunes.
Au terme du confinement la police aura distribué de l’ordre du million de PV, soit un butin de guerre de l’ordre de 135 millions d’euros à se partager entre l’Etat et la hiérarchie policière (6). Elle aura procédé à plus de 10 millions de contrôles, soit autant de cas potentiels de contamination. La situation me semble bien résumée par cette image:

La Technocratie aura accepté de couler une partie de l’économie française pour se protéger. Un prix à payer qui sera essentiellement indolore pour elle-même, extrêmement bien protégée par ses moult privilèges et revenus élevés garantis par l’Etat. La note, c’est nous qui la paierons, et la catastrophe immédiate sera surtout vécue par cette partie de la population pas assez pauvre pour ne dépendre que de l’Etat, pas assez riche pour se permettre de vivre longtemps sans travailler, sans créer de la valeur et la vendre (7).
Le déconfinement à venir sera une apothéose de la méthode technocratique, méthode dont l’essence est de diluer toute responsabilité propre, toute émancipation d’autrui dans une extrême complication. Loin de la pensée complexe d’un Edgar Morin visant à l’intercommunication entre émergences diverses (scientifiques, philosophiques, sociales), la pensée compliquée est le fondement de toute technocratie.
La pensée compliquée, qui s’apprend à l’ENA et autres centres sociaux assimilés, vise la submersion de toute pensée ou action libre et autonome sous un océan de normes, de règlements, de procédures dont l’opacité permet à la Technocratie de favoriser ses clients (d’où ses permanents conflits d’intérêts), de dissimuler ses incompétences, de décourager les bonnes volontés, de réprimer toute velléité émancipatrice de la population en général afin d’imposer sa volonté propre. Certains s’insurgent toujours:
Chaque jour qui passe, le pouvoir étale son incompétence dans la crise que nous vivons. Cette dramatique défaillance est structurelle. Elle s’enracine dans des transformations récentes de l’État. Elle met en danger nos vies. Elle n’a qu’un antidote : la mobilisation de l’intelligence populaire à l’œuvre aujourd’hui dans les hôpitaux et les quartiers. C’est à elle de construire le monde d’après.
https://blogs.mediapart.fr/alain-bertho/blog/200420/ne-les-laissons-plus-decider-de-nos-vies?
La rentrée scolaire en mode saucissonné, actuellement planifiée par la Technocratie, va être une catastrophe logistique et éducative. D’une complication extrême, tentant de faire croire que ne mettre que 15 élèves par classe aurait le moindre effet sur une éventuelle reprise de l’épidémie (reprise inévitable vu l’impossibilité de tester une majorité de la population et d’isoler les porteurs), sabotant l’objectif initial qui était, d’une part, de reprendre le contrôle de milliers d’élèves à la dérive et, d’autre part, de libérer les parents pour freiner la débâcle économique, on va arriver à un bordel monstre qui ne servira aucun de ces objectifs.
Tout le monde va courir dans tous les sens, tout le monde va gueuler sur tout le monde en essayent de mettre en œuvres d’impossibles procédures, Jean-Michel Blanquer va beaucoup transpirer mais la Technocratie pourra dire: on a tout fait pour satisfaire tout le monde, si cela ne marche pas c’est de VOTRE faute.
La peur étant mauvaise conseillère, mais profitable aux charlatans du discours sécuritaire, la Technocratie va finalement très bien s’en tirer. Elle va augmenter son contrôle sur la société par un renforcement de la surveillance, cette fois au nom du suivi sanitaire, dans la logique des précédents renforcements au nom de la “lutte contre le terrorisme” qui visaient surtout l’opposition politique interne. Son Graal: une surveillance de tous à tous les instants, la dystopie parfaitement réaliste et En Marche présentée, par exemple, dans ce documentaire visible sur ARTE:
Troisième pilier: le Moralisme.
L’état d’urgence sanitaire installe un régime d’exception attentatoire aux libertés. Il s’accompagne d’un discours moralisateur qui cible particulièrement les plus pauvres. Pourtant, nous acceptons l’exception comme une évidence.
Ce qui frappe dans ce moment condensé d’annonces publiques, de décisions politiques et de mesures juridiques, c’est le recours à la morale. Le 12 mars, le Président « invite tous les Français à limiter leurs déplacements au strict nécessaire » et en appelle à leur « responsabilité », sans plus de précisions. Le lendemain, le gouvernement – seul compétent à adopter les mesures règlementaires voulues – décide de fermer les écoles et universités et d’interdire les rassemblements de plus de 100 personnes. Le 14 mars, le Premier ministre annonce la fermeture des bars, cafés, restaurants et commerces non essentiels, un soir de week-end, avec une effectivité à peine plus de trois heures plus tard. Pourquoi cette mesure supplémentaire, deux jours après l’annonce présidentielle ? Le Premier ministre assène : « Nous avons vu trop de gens dans les cafés, dans les restaurants », et appelle à « montrer plus de discipline dans l’application des mesures ». Pour peu, on croirait que les mesures sont prises non du fait de l’épidémie, mais d’un esprit de contestation des Français qu’Emmanuel Macron qualifiait en 2018 de « gaulois réfractaires », se justifiant le lendemain : « le peuple français – je l’ai dit parfois avec humour, ça a été mal compris – ce n’est pas la même chose que le peuple danois ».
Cette moralisation dit beaucoup d’une confusion des genres dangereuse. Les démocraties contemporaines, telles qu’elles ont été constituées au fil du XXe siècle à partir des présupposés philosophiques libéraux des révolutions du XVIIIe siècle, reposent en grande partie sur le droit, et plus précisément une certaine conception du droit que l’on qualifie de positiviste.
Ce n’est pas une dictature qui survient, ni la prise de pouvoir d’une oligarchie qui dominerait une population. C’est une tendance lourde à mettre en place un régime hybride où la démocratie perdure, mais l’importance des libertés décroît. Cela dit quelque chose d’une gouvernance contemporaine où chaque individu, entrepreneur de lui-même, est responsabilisé jusqu’à former une normativité qui pèse sur lui. La morale redevient un instrument à disposition des gouvernants pour agir sur l’individu, par-delà les normes juridiques émises par les autorités compétentes et que le citoyen peut prévoir et contester.
https://esprit.presse.fr/actualites/matthieu-febvre-issaly/droit-morale-et-epidemie-42688?fbclid=IwAR1BpK1eIHTBAEn5eI16gsbPsAc7AHluEVf5HWamVpMWTf8s3FBQOftnYcw
La clé de voûte de la soumission de la population à l’extra-légalité réside donc, selon ce spécialiste en droit constitutionnel, dans le retour d’un moralisme s’appuyant sur la culpabilité individuelle, et encadré par un appareil répressif qui bénéfice du flou juridique pour diffuser une crainte, une incertitude quant à ce que l’on peut ou ne peut pas faire. Cette situation ouvrant à l’arbitraire mène automatiquement à la dictature de l’Absurde (9), chose qui fut critiquée tout au long du siècle dernier sous le nom de “totalitarisme” par Hannah Arendt, George Orwell ou encore Michel Foucault, entre autres.
Pour les moralistes, c’est-à-dire ceux et celles qui trouvent normal de maintenir des millions de gens en cage pendant des semaines pour sauver un petit nombre de vies (le confinement ne jouant que sur la sur-mortalité associée au dépassement des capacités hospitalières, pas sur la mortalité “naturelle” liée au virus, elle-même sujet à débat mais visiblement bien moins forte qu’annoncée (1)), pour les délateurs et délatrices qui appellent la police car leur voisin “sort trop souvent”, la fin (leur intérêt propre, leur peur de tomber malade et de mourir) justifie tous les moyens. Ce moralisme est, de plus, réputé universel, ceux et celles n’y adhérant pas étant réputés “immoraux” ou pire encore, “criminels”.
Face à cela on est pris en étau: un reste de rationalité nous fait sentir le décalage entre d’un côté l’idéal républicain (la rationalité, le bien commun, la primauté du Droit et du contrôle démocratique), de l’autre la culpabilité face à ce qui est présenté – par la propagande du régime, par la police, par les médias et par les moralistes – comme une évidence: Restez chez vous et sauvez des vies.
Il est de bon ton, actuellement, de se moquer de ces américains qui, armés au nom du fameux Second Amendement, s’opposent aux ordres de confinement (8). “Tous des cons et des assassins”, crie le/la moraliste. Pourtant ils ne font que revendiquer leur droit constitutionnel. Ils n’empêchent personne désirant se confiner de le faire, et assument les risques associés au fait de ne pas se confiner. Ils préfèrent mourir libres que vivre en prison. André Comte-Sponville ne disait pas autre chose, ce 18 avril, dans l’Echo belge:
“J’aime mieux attraper le Covid-19 dans un pays libre qu’y échapper dans un État totalitaire”
https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/andre-comte-sponville-j-aime-mieux-attraper-le-covid-19-dans-un-pays-libre-qu-y-echapper-dans-un-etat-totalitaire/10221597.html?fbclid=IwAR3a8xmDG2ILAgEElghuJTL-nj-2z33bHPBQu0S1ElB5cNOvJqTWWUakg4g
Ce que je nomme ici le moralisme relève, pour les moralistes, de la morale. La morale est ce qui permet à une société de vivre ensemble: un éventail de valeurs, de coutumes, d’arbitrages entre le Bien et le Mal qui permettent la nécessaire cohésion sociale. Et de fait, on doit bien constater que des sociétés qui ne partagent pas la même morale ne peuvent réellement cohabiter. C’est l’argument clé aussi bien des extrémistes religieux qui considèrent immoral, et sujet à violence, tout ce que la Bible/Coran/Torah ne permet pas, que des nationalistes qui considèrent immorale cette concurrence aux coutumes traditionnelles.
Cette problématique est bien réelle, mais il convient avant tout d’en comprendre l’origine. Et cette origine est la ghettoïsation des populations immigrées qui s’identifient à de vieux, mais vendeurs, mythes religieux faute d’accès aux promesses républicaines.
La morale républicaine, la vraie, consisterait d’une part à faire en sorte que ces minorités ne subissent pas l’oppression et l’inégalité des chances, de l’autre que les règles de base de la vie en société républicaine soient respectées partout et sans exceptions. Le moralisme, donc, consiste à ne prendre de la morale que la partie qui sert notre propre intérêt, notre propre peur et notre propre sentiment de supériorité.
Dans le cas qui nous occupe, le confinement et ses conséquences, l’ambiguïté juridique alimentant le moralisme a de graves conséquences sur le principe d’égalité. Matthieu Febvre-Issaly l’exprime parfaitement ci-dessous:
Or ce mode de gouvernement atteint les plus vulnérables, ce qui apparaît précisément dans sa dimension responsabilisante. L’injonction morale suppose souvent une position de privilège : depuis le grand appartement, la maison ou les palais de la République, on cible les marchés populaires du Nord de Paris, et au passage les appropriations de l’espace public par des populations issues de l’immigration ; on culpabilise les rassemblements de populations aux habitats étriqués voire indécents. C’est un ressort ancien en période d’épidémie de juger coupable les plus pauvres, avec tout l’imaginaire qui les entourent : l’irrespect des règles, le manque d’hygiène, les rassemblements chaotiques. Et ce en dépit de tout souci d’égalité, un principe fondateur des démocraties libérales autant qu’une règle de droit.
Cela, alors même que la précarité de certaines populations les expose particulièrement au virus, parce qu’ils doivent gagner leur vie – c’est le cas des caissiers, des éboueurs, des livreurs, des agents de sécurité – ou parce qu’ils sont dans un plus grand état de fragilité, ainsi des habitants de la Seine-Saint-Denis touchée par une surmortalité exceptionnelle, des sans-abri, ou encore des Afro-Américains aux États-Unis.
La moralisation qui redouble la règle de droit est dangereuse parce qu’elle est ouverte aux biais les plus profonds. On comprend ici l’intérêt de prêter attention à la confusion entre normativité juridique et responsabilisation individuelle : comment sait-on quelle est la règle morale qui s’impose à la conscience, hors de la règle édictée, publiée, contrôlée selon les canons procéduraux de l’ordre constitutionnel ? Dans le régime d’exception, les exclus et les vulnérables ne bénéficient plus de la protection que procure dans une certaine mesure la procéduralité juridique, a fortiori lorsque les tribunaux sont partiellement fermés, laissant de nombreux justiciables sans juge.
https://esprit.presse.fr/actualites/matthieu-febvre-issaly/droit-morale-et-epidemie-42688?fbclid=IwAR1BpK1eIHTBAEn5eI16gsbPsAc7AHluEVf5HWamVpMWTf8s3FBQOftnYcw
Ce moralisme s’étend à la tragédie des personnes âgées en Ehpad. Le gouvernement, après avoir suggéré que les + de 65 ans devraient rester confinés “pour leur bien” au-delà du 11 mai, a finalement reculé dans un salutaire éclair de lucidité. Il a même autorisé que des familles rendent visite, sous strictes conditions sanitaires, à leurs vieux enfermés depuis des semaines. Avait-il seulement le droit d’imposer une telle interdiction?
A-t-on demandé, à un moment ou l’autre, l’avis des pensionnés des Ehpads? Le moralisme considère que toute torture psychologique vaut mieux que le risque de mourir du Covid-19, mais qu’en pensent les personnes concernées? Une morale digne de ce nom ne considérerait-elle pas la dignité de ces personnes, le choix de prendre un risque ou pas, comme plus importante que leur survie, souvent misérable, sous le joug du Santé Suprême?
Après le totalitarisme.
Voilà donc, vu de ma fenêtre, les trois piliers de la Sainte-Trinité En Marche. Ce bruit de bottes annonce le recul continu des libertés au nom d’une “sécurité”, qu’elle soit guerrière ou sanitaire, qui avance armée par la Technocratie et masquée par le Moralisme. Un jour viendra où, comme pour tous les totalitarismes, le système s’effondrera sous son propre poids, mais quand et à quel prix?
La Chine a une longueur d’avance dans cette logique totalitaire. Il est probable qu’elle s’effondrera sous le poids de sa corruption et des révoltes sociales, révoltes qui apparaîtront dès lors que le ralentissement de sa croissance coincera des centaines de millions de Chinois dans un statut d’esclaves. Les USA sont déjà au bord de l’effondrement (10), ne devant leur salut qu’à leur armée et à leur contrôle du billet vert.
L’Europe suivra. Et c’est sans doute cela qu’il faut préparer. “L’après Covid-19”, en termes de profonds changements positifs, n’aura pas lieu demain mais un peu plus tard, après le passage de la vague totalitaire qui vient.
Liens et sources:
(1)
(3) https://www.nexus.fr/actualite/entretien/perronne-hydroxychloroquine/
(4)
(5) https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/emmanuel-macron-betonne-sa-defense
(6)
(9)
(10)
Coronavigations, par Alain Damasio: https://www.facebook.com/permalink.php?id=710750642283466&story_fbid=4019810891377408
Pour Maxime Tandonnet, le pire est à venir: https://maximetandonnet.wordpress.com/2020/04/22/le-pire-est-a-venir/
Sur Reporterre: Test d’un gouvernement déficient et policier. https://reporterre.net/Le-test-d-un-gouvernement-deficient-et-policier
Le juriste Olivier Babeau dans le Figaro: Le piège de l’uniformité. https://www.lefigaro.fr/vox/politique/olivier-babeau-le-piege-de-l-uniformite-20200421?fbclid=IwAR0heH6RR6CjoBHEYKlMDx3MoPQ4YbMGYNfquYUEbFi92hz-_ODjXPsw148
Retour de lien: https://vercorsecrivain.pagesperso-orange.fr/
[…] par une machine politico-médiatico-sanitaire fortement corrompue que je nomme sur ce blog le Santé Suprême, assistée par une technocratie uniquement concernée par les pouvoirs et les privilèges […]