Schengen, Grand-Duché du Luxembourg, à la frontière entre ce dernier, l’Allemagne et la France. La Moselle coule sous les coteaux de vignes jaunissantes, et la pluie nous précipite vers ce lieu devenu rare, presque insolite: un café ouvert, avec des gens dedans.

La discussion s’installe, avec un ancien ingénieur d’Ariane habitant côté français, mais qui vient ici trouver un peu de vie sociale, et un ex-militaire luxembourgeois ayant connu la guerre de Bosnie. Ça parle luxembourgeois et français et ça discute des dernières nouvelles du front covidien: le Luxembourg instaure une fermeture des bars dès 23 heures, un pas dans la direction de ses voisins allemands, français et belges qui tentent toutes sortes de gesticulations répressives face à la variante actuelle (la version 5, selon Didier Raoult) du Sars-CoV-2, relativement infectieuse mais moins mortelle que la version initiale de mars-avril (1).
Schengen, c’est le symbole d’une Union Européenne sans frontières intérieures, un accord signé dès 1985 et implémenté à partir de 1995. C’est, avec l’Euro, la face la plus visible du processus européen d’intégration. Un processus certes de plus en plus décrié, pour de bonnes comme pour de mauvaises raisons, l’une d’elle – la principale, sur l’aspect Schengen – étant la gestion des flux migratoires en provenance du Sud de l’Europe.
Schengen face à la problématique migratoire.
Il n’y a pas de réponses simples à des situations complexes, mais le problème migratoire est principalement dû au système dit de Dublin, qui fait porter l’essentiel de la charge aux pays frontaliers: Grèce, Italie et Espagne.
Une modification de ce système, demandée par la Commission Européenne, se heurte à l’hypocrisie de pays satisfaits du status quo, telle la France qui adore faire la morale aux autres mais limite son propre effort largement en-dessous des promesses faites par ailleurs.
La question migratoire est donc une réelle menace sur les accords de Schengen, mais une nouvelle menace s’impose désormais: la dictature sanitaire associée au Covid-19.
Schengen face à la dictature sanitaire.
Au-delà de la simple réaction épidermique de la fermeture des frontières face au virus, réflexe primaire autant qu’inutile mais flatteur pour qui surfe sur la posture victimaire d’un pays envahi de toutes parts (et puis ça avait si bien marché avec le nuage de Tchernobyl), se profile désormais le véritable risque de l’installation de dictatures sanitaires au sein de l’Europe.
De nombreux intellectuels, scientifiques et autres disposant d’une certaine visibilité et d’une certaine indépendance face aux pouvoirs institutionnels et commerciaux, avertissent depuis des mois de la tournure absurde, autant que mortelle pour nos libertés, que prend cette pseudo “guerre” menée par des technocraties à visée totalitaire. Voici ce qu’en dit par exemple le philosophe et psychanalyste belge Michel Rosenzweig:
“Nous sommes en guerre.” entend-on.
Mais cette guerre n’est pas celle à laquelle le pouvoir veut nous faire croire et adhérer, malgré sa propagande biopolitique et médiatique tout azimut.
Cette guerre n’est pas celle contre un virus, elle est celle de tous contre tous, cette guerre est celle menée par un pouvoir en roue libre et désormais totalement hors contrôle démocratique et qui se sent totalement légitime, persuadé d’agir au nom du bien commun dans l’intérêt de tous.Bientôt nous allons tous être assignés à résidence pour une longue période, c’est une évidence, en Belgique comme en France et ailleurs.La raison a déserté les consciences à force d’avoir accepté l’hypnose collective du temps de cerveau disponible.
Nous avons été atomisés, clivés, divisés, éparpillés, vidés, stérilisés, séparés, coupés les uns des autres par un pouvoir de nature sectaire usant de la gouvernance par la peur et le conditionnement hypno-médiatique.
Ce biopouvoir est de nature technique, médical, scientifique et numérique et s’appuie sur les sciences du comportement pour s’imposer non par la force comme l’ont fait les régimes autoritaires du passé, mais par le changement volontaire des comportements et des habitudes de vie dont le résultat est visible aujourd’hui sous la forme d’une servitude volontaire de masse qui adosse des millions de personnes à la nouvelle norme anthroposociale sanitaire hygiéniste contemporaine covidienne.
Rien ne sera jamais plus comme avant, vaccin ou pas, le monde a basculé dans une véritable dystopie Orwello Huxlienne sanitaire dans laquelle notre existence est désormais conditionnée par toutes les mesures en vigueur et dont le caractère définitif et irréversible ne fait plus aucun doute.
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1223676021359434&id=100011511421195
L’historien Alexandre Gerbi, lui, y voit un gigantesque enfumage:
« L’épidémie qui ne finit jamais » : tel est le scénario délirant, le « storytelling » surréaliste que Macron, son gouvernement et leurs relais médiatiques nous servent inlassablement depuis des mois. Et tels des lapins dans les phares d’une voiture qui va les écraser, une bonne partie des Français gobent encore et encore tous ces mensonges. Quelques esprits, se croyant sagaces, murmurent que le président de la République est un incompétent, qu’il subit le joug de son administration, qu’il a perdu les pédales, voire qu’il est devenu fou. Naïves explications. Car derrière le très grand n’importe quoi apparent, derrière cette vraie-fausse politique de Gribouille, se trame un gigantesque enfumage à destination du peuple français.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-epidemie-sans-fin-la-strategie-227962
Le sociologue Michel Maffesoli, lui, n’y va pas non plus par quatre chemins:
il me semble que la gestion de cette « crise sanitaire » par les autorités des pays développés notamment d’Europe et d’Amérique du Nord est l’expression d’une modernité exacerbée. J’avais écrit dans La Violence totalitaire, paru en 1979, que sous couvert de progrès et d’idéologie du service public se mettait en place « un totalitarisme doux ». Face à ce changement du paradigme de l’être ensemble, réhabilitant les liens de proximité, une esthétique commune, un ancrage local, ce changement d’époque, les élites s’accrochent aux valeurs saturées de la modernité : individualisme, rationalisme, productivisme. Pour cela elles s’attaquent à l’essence même du vivre-ensemble, les rassemblements, les rituels, festifs ou funéraires, religieux ou associatifs, tous les évènements et phénomènes sociaux inutiles. Au nom d’un isolement égoïste de préservation d’un petit bout de vie.
https://www.causeur.fr/michel-maffesoli-hypocondrie-couvre-feu-anxiete-185716
Et ce blog, bien entendu, développe depuis le début une critique acerbe et documentée de la dictature sanitaire En Marche, de la prise de contrôle d’un Santé Suprême corrompu, de l’ineptie du confinement, bref de l’incroyable mise au pas d’une grande partie de la population européenne par une forme de gouvernance sanitaire de nature totalitaire:
La dictature covidienne, avec ses destructions économiques et sociales, ses ponts en or au profit de Big Pharma et sa promotion du totalitarisme étatique, restera sans doute longtemps dans la course au titre de l’arnaque du siècle.
https://zerhubarbeblog.net/2020/10/13/guerre-contre-le-covid-19-larnaque-du-siecle/
Ceci pose le cadre d’une soviétisation de l’Union Européenne, cette fois non plus au nom de la lutte des classes mais au nom de la sécurité sanitaire. La dictature du prolétariat remplacée par celle des technocrates et des médecins, eux-mêmes les bons soldats d’institutions corrompues et de sociétés commerciales sans scrupules.
Un processus et des moyens.
Le processus nous ayant mené au seuil d’une soviétisation sanitaire européenne n’a, en soi, rien de mystérieux. Le germe spécifiquement sanitaire de la chose fut identifié, déjà, par Ivan Illich:
Mais au-delà de l’école, l’exemple central à la démonstration de la contre-productivité institutionnelle, passé un certain seuil, est l’institution médicale. Il a appelé ces dysfonctionnements liés à la médecine iatrogénèse, et les a rangés en trois catégories : clinique, sociale et culturelle.
https://zerhubarbeblog.net/2020/09/18/ivan-illich-et-la-fin-de-lhumain-singulier/
Ses moyens de mise en œuvre sont également bien identifiés: le Big Data et les analyses comportementales issues des Gafam (2), la surveillance et police hi-tech généralisée “pour votre sécurité” sont des armes de propagande et de manipulation sans égales dans l’histoire de l’Humanité.
Les événements perturbants, tel le récent assassinat de Samuel Paty par une filière islamiste, sont du pain béni pour la machine anxiogène: votre protection en échange de vos libertés, le message fondamental de cette philosophie de gouvernement développée par Thomas Hobbes et son Léviathan:
Pour Hobbes, soit la société délègue ses droits au souverain, soit elle s’auto-détruit dans la jungle naturelle. Le rôle premier du Souverain est donc la conservation de l’individu, en fonction de quoi il édicte et applique les lois nécessaires.
Hobbes justifie de fait la dictature du Souverain, au nom de la sécurité de tous.
https://zerhubarbeblog.net/2015/11/12/manuel-hobbes-ou-la-legitimation-du-leviathan/
Le conditionnement ultra-libéral.
La volonté, ensuite. La génération Macron qui sévit actuellement en Europe (et ailleurs, mais je préfère m’en tenir à ce que je connais), n’a connu ni la guerre (la vraie, pas celle par écrans interposés) ni le joug nazi ou soviétique. Cette génération est nourrie aux théories ultra-libérales de l’efficience économique comme valeur suprême, tout le reste n’étant que perte de temps et de rentabilité.
Cette logique est évidement centrale au système sanitaire: seuls les malades rapportent, il faut donc maximiser le nombre de malades (via la sur-médication, la malbouffe, la solitude sociale, etc..) et, bien sûr, le nombre de malades potentiels qui se soigneront alors préventivement. L’extraordinaire succès des tests de dépistage au Covid-19 atteste de cette dimension hypocondriaque, pour laquelle une bonne partie d’entre nous est conditionnée dès l’enfance.
La sécurité sanitaire, point d’entrée du totalitarisme.
La sécurité sanitaire, ou réputée telle, est donc un point d’entrée très efficace de la logique totalitaire, tout comme la sauvegarde de l’âme peut être le point d’entrée de la logique religieuse. Le Covid-19, en soi, est très loin de justifier tout le pataquès mis en place en son nom. Non seulement il n’y a pas de surmortalité inquiétante associée au Covid, mais la majorité des décès “Covid” sont des gens en fin de vie (3).
Face à cela, l’exemple de la grippe de Hong Kong de la fin des années 60, ayant mené à une surmortalité de 40 000 cas, n’a pourtant jamais justifié l’abandon des libertés et la mise en œuvre d’états d’urgence (4). L’Union Soviétique était alors encore en pleine expansion et les gens, la plupart d’entre eux du moins, savaient bien que ce n’était pas un modèle à suivre et n’auraient sans doute jamais accepté d’obéir à une dictature sanitaire.
Dans ce café de Schengen à deux pas du monument marquant la signature des fameux accords, esplanade sur laquelle on retrouve d’ailleurs deux éléments du Mur de Berlin en souvenir, sans doute, de là où il ne faut plus aller, se croisent Luxembourgeois, Allemands et Français “du coin”. S’y croisent aussi des visiteurs de passage, venus découvrir les traces physiques de ce qui nous semble si normal depuis vingt-cinq ans: circuler en Europe sans formalités particulières.
Ce café sera-t-il demain tué par la dictature sanitaire, ses clients interdits d’y venir sans Ausweis covidien, et ses rares touristes masqués y cherchant, nostalgiques, quelques traces d’une liberté confisquée “pour votre sécurité”?

Liens et sources:
(2) https://zerhubarbeblog.net/2020/01/20/nsa-gafam-et-le-capitalisme-de-surveillance/
(3) https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487861?sommaire=4487854
A propos de l’intelligence artificielle et des algorithmes.
Extrait de “21 leçons pour le XXIème siècle”, par Yuval Noah Harari
«À la fin du XXe siècle, les démocraties l’emportaient habituellement sur les dictatures parce qu’elles étaient meilleures dans le traitement des données. La démocratie diffuse le pouvoir de traiter l’information et les décisions sont partagées entre une multitude de gens et d’institutions, tandis que la dictature concentre l’information et le pouvoir au même endroit. Compte tenu de la technologie du XXe siècle, il était peu efficace de concentrer tant d’information et de pouvoir en un seul lieu. Personne n’avait les moyens de traiter toute l’information assez vite pour prendre les bonnes décisions. Telle est, en partie, la raison pour laquelle l’Union soviétique prenait des décisions bien pires que les États-Unis, et son économie accusait un net retard sur l’économie américaine.
Avec l’IA, cependant, le balancier pourrait bientôt repartir dans la direction opposée. L’IA permet de traiter centralement d’énormes quantités d’informations. De fait, elle pourrait rendre les systèmes centralisés bien plus efficaces que les systèmes diffus, parce que l’apprentissage automatique marche d’autant mieux qu’il peut analyser davantage d’informations. Si, au mépris de toutes les règles concernant le respect de la vie privée, vous concentrez toute l’information dans une seule base de données, vous pouvez élaborer de bien meilleurs algorithmes que si vous respectez l’intimité des individus et n’entrez dans votre base de données que des informations partielles sur un million de gens. Par exemple, si un gouvernement autoritaire ordonne à tous ses citoyens de scanner leur ADN et de partager leur dossier médical avec une autorité centrale, cela lui conférerait un avantage immense en matière de génétique et de recherche médicale sur les sociétés où les données médicales sont strictement privées. Le principal handicap des régimes autoritaires au XXe siècle – la velléité de concentrer toute l’information au même endroit – pourrait devenir leur avantage décisif au XXIe siècle.
Les algorithmes apprenant à nous connaître, les gouvernements autoritaires pourraient prendre le contrôle absolu de leurs citoyens, plus encore que dans l’Allemagne nazie, et la résistance à ces régimes pourrait devenir rigoureusement impossible. Non content de savoir exactement ce que vous ressentez, le régime pourrait vous faire éprouver ce qu’il veut. Le dictateur pourrait bien être incapable de fournir aux citoyens des soins de santé ou d’assurer l’égalité, mais il pourrait les amener à l’aimer et à détester ses adversaires. Sous sa forme présente, la démocratie ne saurait survivre à la fusion de l’infotech et de la biotech. Ou la démocratie réussira à se réinventer sous une forme radicalement nouvelle, ou les hommes seront condamnés à vivre dans des « dictatures digitales ».
Ce ne sera pas un retour au temps de Hitler et de Staline. Les dictatures digitales seront aussi différentes de l’Allemagne nazie que celle-ci l’était de la France de l’Ancien Régime. Louis XIV était un autocrate centralisateur, mais il ne disposait pas de la technologie pour construire un État totalitaire moderne. Il ne souffrait aucune opposition à son autorité, mais en l’absence de radios, de téléphones et de trains, il n’avait guère de contrôle sur le quotidien des paysans dans de lointains villages bretons ou même des citadins au cœur de Paris. Il n’avait ni la volonté ni la capacité de créer un parti de masse, un mouvement de la jeunesse couvrant tout le pays ou un système éducatif national(30). Ce sont les nouvelles technologies du XXe siècle qui donnèrent à Hitler la motivation et le pouvoir de faire des choses pareilles. Nous ne saurions prédire quels seront les mobiles et les pouvoirs des dictatures digitales en 2084, mais il est fort peu probable qu’elles se contentent de copier Hitler et Staline. Ceux qui s’apprêtent à revivre les batailles des années 1930 pourraient se laisser surprendre par une attaque venant d’une tout autre direction.
Même si la démocratie réussit à s’adapter et à survivre, les gens pourraient devenir les victimes de nouvelles sortes d’oppression et de discrimination. D’ores et déjà, de plus en plus de banques, de sociétés et d’institutions utilisent des algorithmes pour analyser des données sur nous et prendre des décisions en conséquence. Quand vous sollicitez un prêt de votre banque, probablement votre dossier est-il traité par un algorithme plutôt que par un employé. L’algorithme analyse quantité de données sur vous et des statistiques portant sur des millions de personnes avant de décider si vous êtes assez fiable pour qu’on vous accorde le prêt. Souvent l’algorithme travaille mieux qu’un banquier humain. Le problème est que si l’algorithme se rend coupable d’une discrimination injuste envers certaines personnes, il est difficile de le savoir. Si la banque vous signifie un refus et que vous demandiez pourquoi, elle répond : « L’algorithme a dit non. – Et pourquoi a-t-il dit non ? Qu’est-ce qui ne va pas dans mon dossier ? » Réponse : « Nous ne savons pas. Aucun être humain ne comprend cet algorithme parce qu’il repose sur l’apprentissage automatique avancé. Mais nous faisons confiance à notre algorithme. Donc, nous ne vous accorderons pas de prêt(31). »
Quand des groupes entiers, comme les femmes ou les Noirs, sont victimes de partis pris, ceux-ci peuvent s’organiser et protester contre leur discrimination collective. Désormais, cependant, un algorithme pourrait vous discriminer personnellement sans que vous sachiez pourquoi. Peut-être a-t-il trouvé quelque chose qui ne lui plaît pas dans votre ADN, votre histoire personnelle ou votre compte Facebook. L’algorithme vous a dans le collimateur non parce que vous êtes une femme ou un Afro-Américain, mais parce que c’est vous. Il y a quelque chose en vous qu’il n’aime pas. Vous ne savez pas de quoi il retourne. Le sauriez-vous que vous ne pourriez pas vous organiser avec d’autres pour manifester parce que personne d’autre ne souffre exactement du même préjugé. C’est uniquement vous. Plutôt qu’une simple discrimination collective, nous pourrions connaître au XXIe siècle un problème croissant de discrimination individuelle(32).
Aux plus hauts niveaux d’autorité, probablement conserverons-nous des figures de proue humaines, qui nous donneront l’illusion que les algorithmes ne sont que des conseillers, que l’autorité ultime reste entre des mains humaines. Une IA ne sera pas nommée chancelière en Allemagne ni PDG de Google. En revanche, leurs décisions seront façonnées par l’IA. La chancelière pourrait encore choisir entre différentes options, mais celles-ci seraient le fruit d’une analyse du Big Data, et refléteront la façon dont l’IA, plutôt que les hommes, voit le monde.
Prenons une analogie. De nos jours, les responsables du monde entier peuvent choisir entre plusieurs politiques économiques. Dans presque tous les cas, cependant, l’offre en question reflète une vision capitaliste de l’économie. Les hommes politiques ont l’illusion du choix, mais les décisions qui importent réellement ont été prises beaucoup plus tôt par les économistes, les banquiers et les hommes d’affaires qui ont élaboré les différentes options au menu. D’ici une vingtaine d’années, les politiciens pourraient se retrouver à choisir dans un menu écrit par l’IA.»
https://www.contrepoints.org/2020/10/23/382769-3-mythes-sur-la-bureaucratie-devoiles-avec-laudition-dedouard-philippe