En ces jours d’entre-deux fêtes passablement interdites où le régime français, à l’instar de bien d’autres autour de nous, relance la menace d’un (ici, troisième) confinement pour “combattre” l’épidémie Covid-19, force est de constater, encore, à quel point la pensée “mainstream”, celle nourrie par la propagande sanitaire anxiogène, associe ces confinements à une quelconque amélioration de la situation.
Le principe religieux à l’œuvre.
C’est devenu tellement intégré que cela ne requiert plus d’explication, plus de justification: c’est devenu un dogme religieux au même titre que le lien entre prière et sauvegarde de l’âme, entre autoflagellation et rapprochement à Dieu, entre sacrifice humain et apaisement du ou de ces mêmes instances divines que l’on pourrait parodier, ici, sous le terme de “Santé suprême”, de “Grand Manitou Covidien” et autres incantations ayant pour dénominateur commun l’abandon de la sauvegarde des âmes, ou de l’honneur, au profit de celle des corps biologiques.
Tout comme en matière de religion, le dogme ne nécessite aucune preuve hors celles fabriquées pour les circonstances, et ceux ou celles allant à l’encontre du dogme sont étiquetées infidèles, déviantes, diaboliques, excommuniables, complotistes et autres encore, qu’il faudrait livrer au bûcher médiatique, à la justice voire à l’HP.
Résumé du contexte sociologique et politique.
Le contexte sociologique et politique de cette dérive a été analysé, ou du moins présenté du point de vue, évidemment, de votre serviteur, dans plusieurs articles sur ce blog, notamment “La sécession des élites à l’heure covidienne” et “Covid-19 et la pathologie du complot“. Un bref résumé en deux paragraphes:
Fondamentalement, le constat est que le Covid sert d’accélérateur à une prise de contrôle de type totalitaire de la société mondiale, par une élite économique, technologique et technocratique tout aussi mondiale, dont la problématique majeure est aujourd’hui de “gérer” une vaste population en phase de remplacement par des objets technologiques sur lesquels elle a le contrôle absolu: IA, robotique, cryptomonnaies, etc…
Une population de plus en plus composée de “gens qui ne sont rien“, ou qui le deviendront dans les mois et années à venir suite à l’effondrement en cours et qu’il faut, et faudra toujours plus, contrôler et réprimer afin qu’ils ne se révoltent pas et ne risquent ainsi de compromettre les énormes privilèges et avantages dont disposent ces mêmes “élites”.
De la logique confinatoire.
Ceci précisé, revenons-en à la logique confinatoire. Il n’existe aucune étude valable (1) démontrant un quelconque bénéfice de ces mesures au regard de leur coût, mais pléthore démontrant le désastre social, économique, psychologique qu’elles engendrent (2). Ce blog se posait dès le mois de mars la question du rapport coût-bénéfice du confinement (voir “Le rapport coût-bénéfice catastrophique du confinement“), à une époque où la majorité des régimes régissaient par une forme de panique face à la vague covidienne, avant d’en saisir tout le potentiel politique.
C’est ainsi qu’apparaissaient les projections les plus farfelues de mortalité si l’on ne confinait pas: 250 000 personnes au RU lors de la première vague, ou les 400 000 morts annoncés par Macron en octobre pour justifier le reconfinement, étaient des projections “politiques” extrémistes hors de toute réalité (3). Ce d’autant plus que les méthodes de soins se sont améliorées au fil du temps.
Pas de lien probant entre confinement et mortalité.
Hier, le magazine Spiked publiait un article intitulé “Lockdowns: a deadly, failed experiment” (Confinements: une expérience ratée et mortelle) (4) faisant le lien entre la dureté des politiques, et les mauvais résultats en Europe, Asie et Amériques. De manière générale, les pays avec les confinements les plus féroces sont ceux qui s’en tirent le moins bien en termes de mortalité, ce pour une raison simple: les causes d’excès de mortalité sont ailleurs, comme le dit cette étude de EClinical Medicine publiée dans The Lancet en juillet:
L’augmentation du nombre de cas Covid-19 est associée aux pays avec le plus fort taux d’obésité, âge moyen de la population et délai entre détection du premier cas et fermeture des frontières.
L’augmentation de la mortalité par million d’habitants est associée de façon significative avec la prévalence d’obésité et PIB par tête. La réduction des écarts de revenus réduit la mortalité ainsi que le nombre de cas critiques.
Ni la fermeture immédiate des frontières, ni les confinements, ni la densité de dépistage n’a d’effet sur la mortalité par million d’habitants.
Cependant, un confinement total et une vulnérabilité réduite de la population aux risques biologiques (du fait d’un bon système de santé et d’u environnement relativement sain, ndt) sont associés de manière significative avec un meilleur taux de récupération.
Increasing COVID-19 caseloads were associated with countries with higher obesity (adjusted rate ratio [RR]=1.06; 95%CI: 1.01–1.11), median population age (RR=1.10; 95%CI: 1.05–1.15) and longer time to border closures from the first reported case (RR=1.04; 95%CI: 1.01–1.08). Increased mortality per million was significantly associated with higher obesity prevalence (RR=1.12; 95%CI: 1.06–1.19) and per capita gross domestic product (GDP) (RR=1.03; 95%CI: 1.00–1.06). Reduced income dispersion reduced mortality (RR=0.88; 95%CI: 0.83–0.93) and the number of critical cases (RR=0.92; 95% CI: 0.87–0.97). Rapid border closures, full lockdowns, and wide-spread testing were not associated with COVID-19 mortality per million people. However, full lockdowns (RR=2.47: 95%CI: 1.08–5.64) and reduced country vulnerability to biological threats (i.e. high scores on the global health security scale for risk environment) (RR=1.55; 95%CI: 1.13–2.12) were significantly associated with increased patient recovery rates.
https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(20)30208-X/fulltext
Dans le même ordre d’idées, l’étude publiée dans Frontiers in Public Health en novembre, dont l’un des auteurs est le Pr Jean-François Toussaint, intitulée “Covid-19 Mortality: A Matter of Vulnerability Among Nations Facing Limited Margins of Adaptation” (Mortalité Covid-19: une question de vulnérabilité au sein de Nations faisant face à de faibles marges d’adaptation), nous dit ceci:
Résultats: Une mortalité Covid plus importante est observée dans la bande de latitudes (25° / 65°) et longitudes (-35° / -125°). Les critères nationaux le plus associés avec la mortalité sont le ralentissement de la hausse de l’espérance de vie, le contexte de santé publique, l’économie (PIB et support financier), et l’environnement.
La sévérité des mesures instaurées pour combattre la pandémie, y compris le confinement, ne semble pas avoir d’effet sur le taux de mortalité.
Conclusion: Les pays ayant déjà l’expérience d’une stagnation ou réduction de l’espérance de vie, avec de hauts revenus et de hauts taux de maladies non-transmissibles, payent le prix le plus fort.
Ce prix n’est pas affecté par les mesures publiques mêmes sévères. Des facteurs inhérents prédéterminent la mortalité Covid-19: les comprendre pourrait améliorer les stratégies de prévention en augmentant la résilience de la population, à travers une meilleure condition physique et une meilleure immunité.
Results: Higher Covid death rates are observed in the [25/65°] latitude and in the [−35/−125°] longitude ranges. The national criteria most associated with death rate are life expectancy and its slowdown, public health context (metabolic and non-communicable diseases (NCD) burden vs. infectious diseases prevalence), economy (growth national product, financial support), and environment (temperature, ultra-violet index). Stringency of the measures settled to fight pandemia, including lockdown, did not appear to be linked with death rate.
Conclusion: Countries that already experienced a stagnation or regression of life expectancy, with high income and NCD rates, had the highest price to pay. This burden was not alleviated by more stringent public decisions. Inherent factors have predetermined the Covid-19 mortality: understanding them may improve prevention strategies by increasing population resilience through better physical fitness and immunity.
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2020.604339/full
Le cas suédois.
Le changement de politique récemment annoncé par la Suède face à la deuxième vague (en réalité, une nouvelle épidémie avec un variant du virus originel), fait évidemment les gorges chaudes des propagandistes du confinement et de l’angoisse perpétuelle, qui laissent croire que la Suède confine et applique désormais les mêmes règles liberticides et catastrophiques qu’ici.
La Suède est effectivement aujourd’hui débordée en matière de capacité hospitalière, mais les mesures prises restent très raisonnables par rapport à la folie répressive que nous connaissons ici et chez plusieurs voisins, même si un vent de panique en appelle certains à recourir à des mesures de dernier recours. Comme le disait récemment le New York Times:
(Ces mesures) incluent la limitation drastique des réunions publiques et quelques fermetures d’écoles. Mais, avec les remonte-pentes, restaurants et bars encore ouverts, ces restrictions restent faibles comparées à celles imposées ailleurs en Europe, et il y a une interrogation croissante pour savoir si elles sont suffisantes.
(They) include drastic cutbacks on the size of public gatherings and some school closures. But with ski lifts, restaurants and bars all remaining open, Sweden’s tougher restrictions still pale in comparison to the rest of Europe and there are mounting concerns that not enough is being done.
https://www.nytimes.com/2020/12/15/world/europe/sweden-coronavirus-restrictions.html
En Suède, Le masque n’est toujours que “recommandé” dans les transports en commun, et la loi suédoise actuelle interdit à un gouvernement de confiner les gens chez eux. Ce qui pourrait changer en début d’année, la panique étant mauvaise conseillère…
Le cas suédois méritera un de ces jours un article à lui seul: un pays ayant privilégié ses principes fondamentaux mais en ayant payé, pour cela, un prix plus élevé en termes de mortalité, surtout au sein de la population âgée, que ses voisins directs (pays scandinaves), même si tout à fait comparable voire inférieurs aux taux de mortalité européens.
Le coût extravagant du confinement.
Après le constat général d’échec des confinements, l’article de Spiked en vient aux coûts:
Et néanmoins les dégâts associés à cette politique (de confinement, ndt) sont extrêmes. Les pays développés ont connu cette année une baisse record de leur activité économique. La Grande-Bretagne, par exemple, connait sa pire récession depuis 300 ans, celle associée au terrible hiver de 1709. La charge de ceci est portée pour l’essentiel par les plus pauvres, pendant que les millionnaires constatent la multiplication de leurs richesses (5). Dans les pays en voie de développement, la Banque Mondiale estime que 150 millions de nouvelles personnes sont au bord de la pauvreté extrême.
Les enfants doivent supporter une partie disproportionnée des effets des confinements, bien qu’ils soient eux-mêmes peu à risque du Covid, et que les fermetures d’écoles ne soient pas associées à une réduction des transmissions (6) (voir par exemple “Masques à l’école au temps des assassins” sur ce blog).
Cependant, on estime à un milliard et demi le nombre d’enfants (87%) affectés par les fermetures des écoles à travers le monde (7). Il existe désormais une fracture obscène, dans l’accès à l’éducation, entre les riches et les pauvres, entre l’éducation privée et publique, et entre ceux ayant accès à l’éduction à distance via Internet, et les autres.
And yet the harms of the policy are extreme. Developed countries have this year experienced record drops in economic output. Britain, for instance, has experienced its worst recession in 300 years (since the Great Frost of 1709, if you were wondering). The burden of this has fallen overwhelmingly on the poorest in society, while billionaires have watched their wealth multiply. In the developing world, the World Bank estimates that an additional 150million people will fall into ‘extreme poverty’.
Children have born a disproportionate brunt of the lockdowns – even though children face very minor risks from Covid and school closures are not associated with reduced transmission. Nevertheless, an estimated 1.5 billion children – 87 per cent – have been affected by school closures around the world. There is now an obscene gulf in access to education between rich and poor, between the privately and state educated, and between those with access to home learning via the internet and those without.
https://www.spiked-online.com/2020/12/27/lockdown-a-deadly-failed-experiment/?fbclid=IwAR0t7u5lWVMgm_7XAJaqjMW2inbMEhB8alGoL7U_Fha9-upMPJDFlQymd58
Un constat similaire se pose en matière de santé publique: le report de millions d’opérations, de tests de dépistage hors-Covid vont se payer. Par exemple le nombre de gens susceptibles de mourir de la tuberculose va passer de 1,4 million à 1,7 million (8).
La vague psychiatrique qui vient.
A ceci s’ajoute la vague psychiatrique qui est en train de monter: au Japon il y a plus de morts par suicide que de Covid. En France, et plus généralement en Europe (9), le secteur psychiatrique s’alarme:
C’est un cri d’alerte poussé par les professionnels de la santé mentale ce jeudi 3 décembre. À moins de deux semaines du déconfinement, quatre psychiatres – Serge Hefez, Marie Rose Moro, Rachel Bocher, Marion Leboyer – et la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury réclament au gouvernement d’agir urgemment pour éviter ce qu’ils nomment «la troisième vague psychiatrique» de la Covid-19. Une vague à laquelle nous serions toutes et tous exposés, selon eux.
https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/repli-anxiete-la-troisieme-vague-du-covid-psychiatrique-alerte-des-psychiatres-031220-194008
Le coût le plus élevé: celui des libertés.
Spiked termine son article sur le constat de la remise en cause des libertés fondamentales. Le Covid a créé un précédent: le droit arbitraire des régimes à enfermer les gens chez eux, droit qui sera très certainement réutilisé plus tard et pour d’autres raisons – et c’est bien le but des tentatives de “pérennisation” des lois d’exception au sein du droit commun, tout comme des politiques d’infantilisation des populations que l’on habitue, ainsi, à demander la permission pour aller fêter Noël et remercier le Chef quand on la lui accorde. C’est là où se situe le vrai danger.
Pour terminer, le point de vue du Dr Louis Fouché.
Liens et sources:
(1) https://zerhubarbeblog.net/2020/04/23/etude-ehesp-gloire-du-confinement-ou-fake-news/
(2) https://zerhubarbeblog.net/2020/05/27/confinement-covid-19-de-lerreur-a-lhorreur/
(5) https://www.spiked-online.com/2020/08/24/the-lockdown-has-been-a-bonanza-for-billionaires/
(6) https://www.cream-migration.org/publ_uploads/CDP_22_20.pdf
Bonjour Vincent je lis tout ce que tu publies sur ce blog c est passionnant. Je souhaitais juste te dire merci et que je suis entièrement d accord avec toi. Surtout continue ! 👏👍
Merci bien Satya !
Les magouilles du Imperial College pour faire croire que le confinement est efficace ! https://medicalxpress.com/news/2020-12-lockdowns-flawed.html
La question sénégalaise. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/11/27/coronavirus-au-senegal-une-immunite-collective-pourrait-expliquer-l-absence-de-deuxieme-vague_6061336_3212.html
[…] mesures ne servent à rien d’un point de vue sanitaire (voir « Désastre des politiques de confinement« ), mais ces gens (1) les imposent car faire n’importe quoi, à leurs yeux, est […]
[…] Là-bas comme ici, pourtant, confinements et couvre-feux n’ont jamais démontré la moindre utilité sanitaire, mais par contre leurs coûts exorbitants en matière socio-économique, comme en matière de santé hors seule métrique covidien, sont eux plutôt bien connus (3). […]
Inde, un désastre pour la scolarité des enfants. https://uni.cf/3pFUaEl
Interdit d’interdire: Sommes-nous allés trop loin? https://youtu.be/Ez-tZUgF7Q4
[…] Constat répété de longue date sur ce blog, le plus récemment dans l’article « Désastre des politiques de confinement » (1), ou la critique du couvre-feu […]
Pour l’institut d’études économiques américain AIER, le confinement n’est pas efficace en matière de contrôle épidémique. https://www.aier.org/article/lockdowns-do-not-control-the-coronavirus-the-evidence/
Où la Norvège se rend compte qu’elle aurait tout aussi bien pu ne pas confinée… https://fr.businessam.be/norvege-le-confinement-netait-pas-necessaire-pour-gerer-le-covid-19/
[…] de dogmatisme et d’incompétence de leur part -, que ce soit pour les confinements (voir « Désastre des politiques de confinement« ) ou le couvre-feu (voir « Couvre-feu étendu, ou l’éloge de la folie« ), la […]
Newsweek: https://www.newsweek.com/covid-lockdowns-have-no-clear-benefit-vs-other-voluntary-measures-international-study-shows-1561656
Boris Cyrulnik: “Le confinement, c’est une immense agression psychique” https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-du-week-end/l-invite-du-week-end-17-janvier-2021?fbclid=IwAR017cnzXLqlFBz1npRPwd1aSNZk__U3OjntOMdu7uZZ3pOy_gfPN87qRCE
[…] et l’absurdité des mesures d’incarcération de masse (par exemple « Désastre des mesures de confinement« ), et tentons de comprendre la stratégie vaccinale (voir « Covid: quel objectif vaccinal, […]
“Si le confinement était un essai médicamenteux, on l’arrêterait tout de suite à cause des effets secondaires terribles”
La première raison est la faible efficacité sanitaire du confinement pour lutter contre le Covid-19 et sauver des vies. L’Argentine est confinée depuis le printemps et le nombre de morts du Covid y augmente encore. Au contraire, Taïwan (21 millions d’habitants) n’a pas confiné et n’a eu que sept morts ! Vouloir arrêter une épidémie avec le confinement, c’est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras. Le virus est une création de la nature. Si l’épidémie s’est arrêtée partout en Europe en mai (y compris en Suède, pays qui n’a pas confiné), c’est en grande partie pour des raisons naturelles. Si elle reprend aujourd’hui (sauf en Suède pour le moment), ce n’est pas à cause d’un «relâchement» des Français ni d’un déconfinement trop rapide ni d’une perte de contrôle, mais pour des raisons naturelles. C’est un fait bien connu que dans les régions tempérées comme l’Europe (ce n’est pas le cas dans les autres types de climats), les virus respiratoires sont plus contagieux et plus violents à la saison hivernale. C’est d’ailleurs cette saisonnalité des virus respiratoires qui nous a permis d’annoncer dans notre livre (avec raison, hélas) la survenue d’une deuxième vague et la saturation pour l’automne de notre système hospitalier. Et c’est pour cette même raison que nous ne croyons pas au confinement.
https://www.causeur.fr/quand-la-psychose-fait-derailler-le-monde-186457
Chose rare, une interrogation sur le service public sur la nature, la nécessité et l’effectivité de la dictature sanitaire. Analyse de Stéphanie Renard, maître de conférences en droit public et spécialiste de l’ordre public sanitaire.
Extrait:
De mon point de vue, l’urgence aujourd’hui n’est pas de savoir si la mise en œuvre et la prorogation de ces régimes sont nécessaires. L’urgence est plutôt de savoir comment ce régime est mis en œuvre, si l’approche très disciplinaire qu’on observe depuis le début de la crise sanitaire est justifiée, et si elle répond réellement à cette ambition de protection de la santé publique.
On peut raisonnablement s’interroger sur l’équilibre du rapport bénéfices/risques des contraintes qui sont imposées au titre de cet état d’urgence sanitaire et qui conduisent, par les couvre-feux et les confinements, à un enfermement des corps mais aussi des esprits, en raison de la fermeture des musées, des salles de cinéma ou de spectacles, des universités, ou encore des librairies jugées non essentielles durant les deux confinements. C’est une question qui me rend perplexe.
Depuis le début de la crise, beaucoup alertent, au-delà des dégâts économiques et sociaux ou de la montée de la violence, sur les questions de santé mentale et psychique de la population liées à ces mesures d’urgence. Il me semble qu’on arrive aujourd’hui à une urgence de santé publique qui n’est pas liée à l’épidémie, mais qui est liée à la réponse apportée à l’épidémie.
https://www.franceculture.fr/politique/letat-durgence-sanitaire-dun-regime-dexception-a-un-regime-permanent?fbclid=IwAR05Jxto6qnLeGSD6Or_Ex3guI0TaCburXSmmYrRr31kXIlLKtIaO-H6OS8
[…] réels et concrets de toutes ces mesures et, donc, plus on mesure l’étendue du désastre (6), plus le risque (ou l’opportunité) d’un refus de ces populations qui paient le plus […]
Docteur @fquedeville sur @CNEWS chez @PascalPraud le confinement à une balance bénéfice/risque défavorable. https://youtu.be/GnJugS7oe0Q
Ce bilan fracassant met une nouvelle fois en exergue l’incompétence et la panique des pouvoirs publics, les ayant conduits à prendre des mesures absurdes, en décalage complet avec la réalité de l’épidémie. Mais malgré les alertes successives, les autorités ne semblent toujours pas revenues de leur folie. Les français risquent donc de continuer à en payer les conséquences.
https://baslesmasques.com/o/Content/co358235/le-bilan-epidemique-qui-accable-la-surreaction-occidentale?fbclid=IwAR1FajlYG2Tj3T8aJLd25h-krJskjrh8wqhXF5tEgh_KNzRKeWlthKzK5MI
Michael Esfeld, professeur de philosophie à l’Université de Lausanne:
« Il n’y a pas de justification scientifique solide pour tenter d’arrêter la propagation du coronavirus par le biais d’une planification du gouvernement central avec un empiètement massif sur les droits fondamentaux.
Selon des critères utilitaristes, il s’avère que les dommages économiques, sanitaires et sociaux causés par des mesures étatiques coercitives telles qu’un confinement sont bien plus importants en termes d’années de vie perdues que les années de vie qui pourraient être sauvées. Selon des critères déontologiques, rien ne justifie dans la situation actuelle la suspension des droits fondamentaux et de passer outre la dignité des êtres humains par une planification technocratique de la vie sociale et même familiale.
Au lieu d’une science solide, nous assistons à une résurgence du scientisme et de son utilisation politique, à savoir l’idée qu’il existe une connaissance scientifique qui englobe également les êtres humains et tous les aspects de notre existence et que la société ainsi que la vie des individus peuvent être planifiées et façonnées en fonction de cette connaissance. Une résistance s’appuyant sur les Lumières est nécessaire, dans le sens où il faut sortir de l’immaturité auto-infligée dans laquelle notre société est en train de s’enfoncer à la suite d’une alliance impie entre de prétendues connaissances scientifiques et de mesures politiques coercitives. »
https://www.libinst.ch/?i=wissenschaft-und-aufklarung-in-der-corona-krise–fr&fbclid=IwAR2qXxuS13tPgbFi595-_0T0xPnrQbpSS5BKnB1Z-iXQk4F2EUMjleDBe-4
[…] Désastre des politiques de confinement. […]
«On ne va pas proposer à la population de vivre entièrement cloisonnée tout le reste de l’histoire de l’humanité ! (…) C’est mieux de ne pas confiner (les gens), on va rendre tout le monde fou !» Invité jeudi 28 janvier sur les antennes de Radio Classique, en partenariat avec Le Figaro, le professeur Didier Raoult s’est élevé contre les restrictions sanitaires actuellement débattues au sein de l’exécutif.
https://www.lefigaro.fr/sciences/didier-raoult-c-est-mieux-de-ne-pas-confiner-on-va-rendre-tout-le-monde-fou-20210128?fbclid=IwAR0240advKqnWX8uVqFgtOK-4-CWDUxb-KiOm2R5vNrPv74wBRL0kEj7O54
“Mesure «radicale» et «moyenâgeuse» selon le médecin urgentiste, un reconfinement du pays entier aurait davantage d’impact (effet nocebo) sur le moral des Français que sur la propagation du virus, très hétérogène selon les territoires.”
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/dr-kierzek-un-confinement-national-n-aurait-pas-beaucoup-de-sens-20210129
Oxfam: https://www.oxfam.org/en/press-releases/mega-rich-recoup-covid-losses-record-time-yet-billions-will-live-poverty-least?fbclid=IwAR2G7mrl6vhVPGoyu9IxhZzLBXzVLf8uqdmtOlcgVa-oa3qUVbCHs0ZTlSI
[…] bactériennes et virales inhérentes à la vie), les mesures confinatoires ont, très clairement, d’énormes effets délétères, in fine bien plus graves que les éventuels (et toujours théoriques) gains pour la population. Le […]
[…] (1) https://zerhubarbeblog.net/2020/12/28/desastre-des-politiques-de-confinement/ […]
As a way of slowing COVID-19 transmission, many countries and U.S. states implemented shelter-in-place (SIP) policies. However, the effects of SIP policies on public health are a priori ambiguous as they might have unintended adverse effects on health. The effect of SIP policies on COVID-19 transmission and physical mobility is mixed. To understand the net effects of SIP policies, we measure the change in excess deaths following the implementation of SIP policies in 43 countries and all U.S. states. We use an event study framework to quantify changes in the number of excess deaths after the implementation of a SIP policy. We find that following the implementation of SIP policies, excess mortality increases. The increase in excess mortality is statistically significant in the immediate weeks following SIP implementation for the international comparison only and occurs despite the fact that there was a decline in the number of excess deaths prior to the implementation of the policy. At the U.S. state-level, excess mortality increases in the immediate weeks following SIP introduction and then trends below zero following 20 weeks of SIP implementation. We failed to find that countries or U.S. states that implemented SIP policies earlier, and in which SIP policies had longer to operate, had lower excess deaths than countries/U.S. states that were slower to implement SIP policies. We also failed to observe differences in excess death trends before and after the implementation of SIP policies based on pre-SIP COVID-19 death rates.
https://www.nber.org/papers/w28930?fbclid=IwAR3pa_jr5VSbWpDG4E9h8d-v9nHx4umWhLQU0T2OJjpQGNgOCLW5BU5so8g
[…] (7) https://zerhubarbeblog.net/2020/12/28/desastre-des-politiques-de-confinement/ […]
[…] (1) https://zerhubarbeblog.net/2020/12/28/desastre-des-politiques-de-confinement/ […]
[…] (1) https://zerhubarbeblog.net/2020/12/28/desastre-des-politiques-de-confinement/ […]
[…] (2) https://zerhubarbeblog.net/2020/12/28/desastre-des-politiques-de-confinement/ […]
[…] au profit de rien (restez chez vous et appelez si vous vous sentez mourir). Pourquoi ces mesures de confinement, sans impact mesurable sur l’épidémie mais sources d’un vaste traumatisme social, et […]
[…] (7) https://zerhubarbeblog.net/2020/12/28/desastre-des-politiques-de-confinement/ […]
Cette revue systématique et cette méta-analyse ont pour but de déterminer s’il existe des preuves empiriques pour soutenir l’idée que les “lockdowns” réduisent la mortalité liée aux COVID-19. Les confinements sont définis comme l’imposition d’au moins une intervention obligatoire et non pharmaceutique (NPI). Les NPI sont tous les mandats gouvernementaux qui restreignent directement les possibilités des personnes, comme les politiques qui limitent les mouvements internes, ferment les écoles et les entreprises, et interdisent les voyages internationaux. Cette étude a utilisé une procédure de recherche et de filtrage systématique dans laquelle 18 590 études sont identifiées qui pourraient potentiellement répondre à la croyance posée. Après trois niveaux de filtrage, 34 études se sont finalement qualifiées. Sur ces 34 études éligibles, 24 ont pu être incluses dans la méta-analyse. Elles ont été séparées en trois groupes : études sur l’indice de rigueur du verrouillage, études sur l’ordre de mise à l’abri (SIPO) et études sur les NPI spécifiques. Une analyse de chacun de ces trois groupes permet de conclure que les confinements ont eu peu ou pas d’effet sur la mortalité liée au COVID-19. Plus précisément, les études sur l’indice de rigueur montrent que les lockdowns en Europe et aux États-Unis n’ont réduit la mortalité due au COVID-19 que de 0,2 % en moyenne. Les SIPO ont également été inefficaces, ne réduisant la mortalité due aux COVID-19 que de 2,9 % en moyenne. Les études spécifiques sur les NPI ne trouvent pas non plus de preuves générales d’effets notables sur la mortalité due au COVID-19. Si cette méta-analyse conclut que les mesures de confinement ont eu peu ou pas d’effets sur la santé publique, elles ont imposé d’énormes coûts économiques et sociaux là où elles ont été adoptées. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et doivent être rejetées en tant qu’instrument de politique pandémique.
https://www.youtube.com/redirect?event=video_description&redir_token=QUFFLUhqbnRzaFFGcjRRMl9hei1WcHZDWkZSME1JVTRQZ3xBQ3Jtc0tsbE5hdHFrVk1qUU5DUl9YallVYURtUGwtc05NeDh3cjQ2U3lKUFNLNU9XdTh2TFNCOUdQTjhrZkNSY1dtQ1lfVUxTME91Z3EyQjIyTndHZzJUX2tEQnktc3RESlo1Mm82RjBreU95NWxZa1VfenRFOA&q=https%3A%2F%2Fsites.krieger.jhu.edu%2Fiae%2Ffiles%2F2022%2F01%2FA-Literature-Review-and-Meta-Analysis-of-the-Effects-of-Lockdowns-on-COVID-19-Mortality.pdf