Les ségrégationnistes nous disent que le pass sanitaire permettra de se passer du masque, un avantage certes important auquel nous aspirons tous, ou presque. Et c’est effectivement la promesse d’Oliver Véran pour faire passer la pilule (1). Sauf que Oliver Véran est un sérial menteur professionnel (2), et que les vaccinés risquent de déchanter rapidement, comme d’habitude.
Déjà, la SNCF a pour nouveau slogan “«Un billet, un masque, un pass sanitaire» (3), et qu’il est évident que le masque restera obligatoire dans les wagons soumis à l’ausweis. C’est d’ailleurs la recommandation de pas mal de scientifiques qui, conscients que les vaccinés ne sont pas pour autant protégés de la contagion, estiment que le vaccin ne doit pas se substituer au masque (4).
Une promesse crédible?
Est-ce que les autres lieux soumis à l’ausweis à partir du 9 août (cinémas, musées, théâtres) permettrons d’ôter le masque? Même si je ne suis pas concerné, je le souhaite pour les utilisateurs mais j’en doute très fort. Ou alors cela risque de ne pas durer. En effet, le CDC américain vient de changer de politique, et recommande à nouveau l’usage du masque en intérieur pour tout le monde, vacciné ou pas (5). Idem partout ailleurs où existe une forme de pass (Israël, Chine…).
En France, le masque est à nouveau imposé en extérieur en de nombreux endroits, alors que l’on sait qu’il y est inutile, donc pour des motifs de contrôle social. Imposé à toutes et tous, bien entendu, vu qu’à moins de porter un signe distinctif genre étoile il n’est pas (encore) possible de faire de ségrégation à l’extérieur.
On voit mal le régime imposer un masque inutile à l’extérieur, et ne pas l’imposer à l’intérieur où il peut s’avérer utile dans certains cas, dès lors qu’il sait pertinemment que les gens vaccinés peuvent être contaminés, et contaminants. Entre vaccinés, mais surtout entre vaccinés et non vaccinés testés négatif, donc également compatibles avec le pass.
Du pass sanitaire au pass vaccinal.
Il est dès lors assez évident que le pass sanitaire va rapidement devenir un pass vaccinal, auquel seuls les 100% vaccinés auront accès. Mais alors, si comme en Israël (6) on introduit une troisième dose, puis une dose annuelle obligatoire pour garder un pass valable, cela implique l’ajout d’une date de péremption au pass. Donc aux libertés des vaccinés dont la majorité, faut-il le rappeler, est très peu à risque de développer une forme grave.
Visiblement beaucoup de gens n’y trouvent rien à redire, acceptant que leur statut de citoyen dépende de l’évolution d’un virus et (surtout) du plan marketing de Big Pharma.
Mais j’attends de voir ce qui se passera vraiment lorsque la promesse de ne pas porter le masque sera rompue (elle l’est déjà à la SNCF) et que le pass deviendra conditionné à une programmation vaccinale à vie.
A marche forcée vers la dystopie de la société carcérale.
Selon cette logique, c’est une politique d’apartheid à vie que nous préparent les sociopathes macronistes et assimilés, une société du contrôle permanent que les députés corrompus font avancer via, notamment, les lois sécuritaires contre lesquelles se battent quelques résistants:
Les articles 14 et 15 du projet de loi organisent la pérennisation et l’extension des dispositions prévues à l’article L. 851-3 du code de la sécurité intérieure encadrant le recours aux algorithmes de surveillance. L’article 16 organise l’extension de la possibilité de recueil en temps réel des données de connexion.
Ces articles constituent une atteinte disproportionnée au droit à la vie privée (a) et au secret des correspondances (b) ainsi qu’à l’article 34 de la Constitution (c).
https://www.laquadrature.net/2021/07/28/loi-renseignement-2-nos-arguments-au-conseil-constitutionnel/?fbclid=IwAR3ybWnY4GHeO1ue3WcwbdkBn_M59T9kc0jYg7BfUN-jSCuSVX3pDYEwclo
Se lever ou subir.
C’est contre cela qu’il faut se lever, et les gens commencent à le comprendre: selon les chiffres officiels plus de 200 000 personnes ont défilé hier contre la ségrégation sanitaire, le double du chiffre de la première manifestation voici deux semaines. Et ce en plein week-end compliqué de chassé-croisé des vacanciers.
Certains avancent un chiffre “réel” de 2 millions, mais même si la réalité est quelque part entre les deux, il suffit de regarder les images pour comprendre qu’une partie de la population, pas nécessairement anti-vax mais clairement pro-républicaine, est décidée à faire barrage à la mouvance sanitaro-fasciste de la macronie.
Mais alors, que faire?
C’est une question rarement posée, tellement le débat se focalise sur la division entre pro-pass et anti-pass, dans un contexte où l’autorité affirme qu’il n’y a pas de solution hors le vaccin. C’est le sempiternel message marketing avec lequel nous sommes assommés jour après jour: seul le vaccin nous sauvera.
Pourtant, rien de sérieux ne justifie une telle certitude, et les arguments à son encontre sont au moins aussi valables (7). Pire encore, l’argument du tout-vaccinal ne fonctionne que si tout le monde est vacciné, c’est à dire la planète entière car sinon, il y aura toujours des nouveaux foyers – comme on le voit aujourd’hui en Australie, ou la stratégie zéro-covid se mue en cauchemar permanent, prémices sans doute d’une dictature militaire sous prétexte covidien (8).
Une approche saine serait de vacciner tous les gens à risque, du monde entier, soit quelques 20% de la population mondiale. On pourrait le faire si on arrêtait de vacciner des tas de gens peu ou pas à risque, et si l’on distribuait les vaccins là où c’est nécessaire. Ensuite, il faudrait faire du traitement préventif et curatif, si nécessaire, avec des produits peu onéreux et efficaces, et l’on traiterait les quelques formes graves qui restent à l’hôpital que l’on équiperait en fonction des besoins.
Ce n’est pas le cas, car le but de tout ceci est d’abord d’instaurer une dictature sanitaire au profit des élites ultra-libérales et corrompues par, notamment, Big Pharma. Ou autres raisons qui m’échappent, mais clairement pas dans le but de combattre une pandémie mondiale dont on connait aujourd’hui la dynamique, qui nécessite une approche concertée à l’échelle mondiale plutôt que cette course à l’échalotte vaccinale, et un réel souci de l’intérêt général par les pouvoirs publics.
Liens et sources:
(2)
https://www.tf1.fr/embedplayer/13757231/?startAt=0
(7) https://zerhubarbeblog.net/2021/04/26/vaccination-covid-la-catastrophe-qui-vient/
Bonjour,
merci pour cet article de qualité, je partage votre constat, hormis le passage « le but de tout ceci est d’abord d’instaurer une dictature sanitaire au profit des élites ultra-libérales » ; le libéralisme est la recherche d’une limitation des pouvoirs de l’Etat en laissant un maximum de libertés à l’individu, là c’est tout le contraire qui se passe : moins de libertés individuelles, plus d’Etat. On est là davantage dans le capitalisme de connivence qui découle de la collectivisation de la société, que du libéralisme.
Bonjour, merci pour votre commentaire. En effet, mais a contrario du libéralisme l’ultra-libéralisme n’est il pas par essence un capitalisme de connivence, du fait qu’il requiert la prise de contrôle et la corruption de l’Etat ?
Bonjour, l’ultra-libéralisme n’existe pas vraiment, c’est un nom donné par les adversaires du libéralisme.
cf wikipedia : “Il n’existe aucune école de pensée ni aucun groupe qui se désigne lui-même par la qualification d’ultralibéral. Il n’y a pas non plus de consensus entre les utilisateurs du terme, sur une définition qui permettrait de distinguer l’« ultralibéralisme » du libéralisme classique : ce que ses détracteurs nomment « ultralibéralisme » est généralement appelé par ses partisans « libéralisme » ou simplement « économie de marché ». Le terme d’ultralibéralisme est donc rejeté par certains analystes et par les libéraux qui y voient un terme polémique”.
Toujours selon Wikipedia : ” Les libertariens sont en faveur d’une société avec un état réduit aux fonctions régaliennes dont l’Etat ne pourrait s’immiscer dans les affaires économiques et ainsi favoriser une entreprise par rapport à une autre”.
L’association entre néolibéralisme et capitalisme de connivence n’est pour moi pas fondée.