Omicron, en attendant l’effondrement covidien?

L’effondrement de la dictature sanitaire, sous le poids de sa propre débilité, est un peu l’Arlésienne attendue par cette partie de la population qui n’arrive pas à accepter le principe d’un basculement définitif vers le côté sombre. Autant d’inefficacité, de violence, de corruption, de mensonges et de manipulation, même à une échelle presque globale, ne devrait pouvoir survivre longtemps aux lois de la rationalité et de l’éthique. Et pourtant.

Et pourtant, elle tourne, cette dictature. Elle s’accroche à toutes les branches, comme le variant Omicron aujourd’hui, pour enraciner son délire covido-fasciste (1) au sein des masses ségrégationnistes agitant leurs QR codes à l’image des bovins agitant leurs oreilles aux belles boucles oranges barcodées.

Sa Gestapass patrouille de cafés en restaurants, primes de fin d’année obligent, afin de coincer quelques terroristes sanitaires se risquant encore en ces lieux où les vaccinés se contaminent tranquillement entre eux. Pas grave, on pourra toujours incriminer les non vaccinés, ce nouvel ennemi intérieur construit par le Santé Suprême afin de servir de bouc émissaire à sa propre folie.

La Bête (2) acculée est la plus dangereuse et, au delà du rideau de fumée de la communication officielle servant à cacher sa faiblesse, la Bête sait qu’il y a une érosion, malgré tout, de la puissance de son narratif. Elle doit se décider entre gérer le statu quo, ou exterminer l’ennemi (nous) via la guerre totale sur le mode autrichien (3) ou australien (4), et bientôt Allemand vu que le nouveau Führer chancelier, Olaf Scholz, a bien l’intention de rendre la vaccination obligatoire pour tout le monde.

Un vent de rébellion qui inquiète les régimes.

En Belgique, mais c’est sans doute pareil partout, l’OCAM (Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace) s’inquiète du risque insurrectionnel en lien avec les mesures sanitaires:

Plusieurs manifestations et actions ont été organisées ces derniers mois pour protester contre les mesures sanitaires. Mais la manifestation d’il y a quinze jours – où plus de 30.000 personnes sont descendues dans la rue à Bruxelles – était étonnante. Pour la première fois, des organisations de diverses obédiences ont uni leurs forces pour critiquer la politique liée au coronavirus.

https://ocam.belgium.be/20-mois-de-crise-du-coronavirus-engendrent-une-opposition-aux-mesures-sanitaires-davantage-de-polarisation-et-de-menaces/

De fait, des manifestations ont lieu un peu partout contre ces trains de mesures. Les médias aux ordres n’en parlent guère, mais il suffit de s’abonner au canal Telegram Anonyme Citoyen (5), par exemple, pour se rendre compte que pas mal de gens sont très énervés.

La corruption trop visible des institutions étatiques ou supra-étatiques, comme la Commission européenne, par les grandes corporations – ici, Big Pharma – est en même temps un vecteur d’immobilisme (car personne ne veut que cela change) et d’effondrement dès lors qu’une partie suffisante de la population en prend conscience. Que faut-il de plus pour en arriver à un point de basculement, là est la grande inconnue.

Le travail de sape pour déloger la Bête est réel. Il occupe quantité de gens et de moyens à tous les étages de la société, des petites manifestations de rue organisées par des groupes citoyens, à des scientifiques reconnus ayant décidé d’attaquer frontalement le délire covidien via des interventions médiatiques (6), des études indépendantes ou des articles accessibles au grand public, en passant par toutes sortes de gens qui expriment leur désarroi face à cette violence parfaitement inutile.

Le retour de Great Barrington.

Parmi toutes ces initiatives, l’une d’elle émane d’un groupe d’épidémiologistes américains apparu sur la scène médiatique, en octobre 2020, avec la fameuse déclaration dite de Great Barrington (7):

En octobre 2020 un groupe d’experts en santé publique, aujourd’hui rejoints par 850 000 signataires, publiait la déclaration dite de « Great Barrington » qui plaidait pour une approche de protection focalisée, plutôt que pour les mesures d’incarcération de masse qui étaient alors très à la mode auprès des régimes autoritaires:

https://zerhubarbeblog.net/2021/08/27/delires-covidiens-sur-la-sellette/

La position de ce groupe a été largement validée: les confinements, couvre-feux et autres mesures débiles d’humiliation et de contrôle (8) n’ont qu’un impact tout à fait marginal sur l’évolution épidémique, mais ont des effets délétères majeurs sur les populations. Et pour le démontrer, le groupe vient de mettre en ligne le site du Brownstone Institute, reprenant les études et analyses de la situation.

Un article majeur du site, publié le 30 novembre, s’intitule “Plus de 400 études sur la faillite des mesures coercitives Covid” dont l’introduction est la suivante:

L’ensemble des preuves (études de recherche comparative et éléments de preuve et rapports de haute qualité jugés pertinents pour cette analyse) montre que les mesures de confinement COVID-19, les politiques “d’abris sur place”, les masques, les fermetures d’écoles et les obligations de port de masques ont échoué dans leur objectif de freiner la transmission ou de réduire les décès. Ces politiques restrictives ont été des échecs inefficaces et dévastateurs, causant d’immenses dommages, en particulier aux personnes les plus pauvres et les plus vulnérables au sein des sociétés.

Presque tous les gouvernements ont tenté de mettre en place des mesures obligatoires pour lutter contre le virus, mais aucun ne peut se targuer d’avoir réussi. La recherche indique que les masques obligatoires, les fermetures d’établissements et les fermetures d’écoles n’ont eu aucun impact discernable sur les trajectoires du virus.

https://brownstone.org/articles/more-than-400-studies-on-the-failure-of-compulsory-covid-interventions/

L’article liste les 400 études, avec à chaque fois une synthèse de quelques lignes, une ressource majeure dans l’argumentation visant à démontrer la folie démagogique des régimes covido-fascistes, et à contrer le risque toujours présent d’un retour aux mesures d’incarcération de masse.

Omicron, avant tout un enjeu commercial.

Ugur Sahin, le patron de BioNtech partenaire de Pfizer pour le vaccin covid mARN, déclare que le futur vaccin spécifique Omicron sera un vaccin à trois doses, prévu pour mars 2022. Il déclare également que, vu ce délai et le fait qu’il n’y aura pas assez de doses pour tout le monde tout de suite, il faut d’abord prendre la 3ème dose du vaccin actuel.

3 + 1 = 4 doses, en plus des 2 déjà acquises, soit 6 doses déjà actées. En attendant le prochain variant et les prochains boosters pour les variants actuels, on va arriver à 10 doses fin 2022…

Il est évident que tout le pognon qui part ainsi dans les caisses de Big Pharma, et arrose nos instances politiques et médicales, ne sera pas utilisé pour remédier aux vrais problèmes du système de santé.

Omicron, un possible risque pour Big Pharma?

Big Pharma voit Omicron comme une opportunité commerciale, mais ce variant pourrait-il être en réalité un risque pour cette industrie et les bénéficiaires de sa “générosité”?

Les premières déclarations, ce 2 décembre, du Dr. Angelique Coetzee, qui avait diagnostiqué les premiers patients Omicron en Afrique du Sud, furent noyées sous la polémique. Heureusement, Coetzee revient ce 7 décembre dans une interview pour la chaine Global News, où elle confirme que les symptômes sont de type grippe (maux de tête, fatigue, douleurs musculaires), avec l’absence notable des symptômes covidiens classiques de la perte d’odorat et de goût. Elle n’a pas noté d’insuffisances respiratoires.

Concernant l’effet vaccinal (sachant que le seul vaccin utilisé en Afrique du Sud est le J&J), elle observe que la différence entre vaccinés et non vaccinés se trouve dans l’intensité des symptômes: les non vaccinés sont plus touchés, mais cela reste des symptômes de grippe. Concernant les tests, Omicron est détectable via les tests PCR et par les tests rapides, à condition d’attendre au moins 24h entre l’arrivée des premiers symptômes et le test.

Sachant que les rhumes (propagés par des coronavirus, contrairement à la grippe) semblent assez efficaces en matière de boost de l’immunité naturelle face au Covid (9), l’arrivée d’un variant très infectieux mais peu létal, en gros une forme de grippe, serait une nouvelle désastreuse pour le lobby pharmaceutique: Il se distribuerait rapidement au sein de la population, avec un taux de létalité sans doute similaire à celui de la grippe, apportant avec lui une capacité immunitaire face au Delta.

Les multiples doses de vaccins, hors population à risque, paraitraient alors encore plus débiles qu’elles ne le sont déjà, et il faudrait sans doute augmenter encore les rétro-commissions envers les relais politiques, médiatiques et “sanitaires” pour faire passer la pilule.

La vaccination de masse, dernière étape avant effondrement?

Pour ce qui est de la question centrale de la vaccination, ce graal covido-fasciste servant à créer le nécessaire ennemi intérieur en clivant la société entre “bon citoyens obéissants” et “dangereux réfractaires individualistes”, la propagande menée par la lobby pharmaceutique et ses nombreux relais se heurte au mur du réel.

Autant plus grand monde ne discute le fait que les vaccins protègent, dans une certaine mesure qui dépend du variant, des formes graves au sein des populations dites à risque (et tant mieux), autant la vaccination généralisée, rendue de fait obligatoire par le pass “sanitaire” et la très courte durée de validité des tests qui les rendent de facto inutilisables, ne sert qu’à alimenter les caisses de Pfizer & Cie et la corruption, au mépris de toutes autres considérations et notamment celles du vrai soin et du système de santé publique.

Ce blog a déjà abordé la question d’un possible échappement immunitaire, c’est-à-dire de l’apparition de variants résistants à la vaccination par adaptation à la pression vaccinale, à l’instar des bactéries devenues résistantes du fait de l’usage immodéré des antibiotiques (10).

L’impossibilité d’établir un lien causal entre vaccination et évolution épidémique, aujourd’hui illustrée par des vrais chiffres, devrait suffire à ranger la chose dans une vitrine du musée des horreurs. Le centre américain John Hopkins tient à jour des graphiques comparant le nombre de cas, le nombre de décès et le taux de vaccination au fil du temps, et aucun lien de causalité n’en ressort (11).

Le mythe ségrégationniste de la submersion.

Mais, les ségrégationnistes s’en tiennent toujours à leur fameuse submersion hospitalière, qui serait due aux afflux de non vaccinés. Un mythe “débunké” de longue date, la submersion hospitalière étant récurrente d’année en année du fait de la gestion catastrophique de l’hôpital public, par des technocrates néolibéraux, dont l’objectif est de transférer tout ce qui est rentable au secteur privé.

Le Dr Gérald Kierzek (suivre son excellent fil twitter sur @gkierzek) ne dit pas autre chose dans cet article du Figaro du 23 novembre 2021:

Gérald Kierzek: «L’hôpital est sur le point de craquer, et ce n’est pas à cause du Covid !»

La crise COVID est une crise plus structurelle d’un système de santé à genoux que la résultante d’un virus extrêmement tueur. Autant début 2020, nous redoutions une mortalité-létalité extrême, autant bientôt deux ans après nous constatons une incapacité de notre système à absorber la moindre surchauffe sanitaire. Chaque année depuis une décennie, les réanimations sont à saturation, les services d’urgence en incapacité à hospitaliser les patients les plus fragiles et à fidéliser ou recruter du personnel épuisé avec de réelles pertes de chances pour les malades. Il suffit de reprendre les articles et reportages annuels, véritables marronniers journalistiques sans prise de conscience des conséquences.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/gerald-kierzek-l-hopital-est-sur-le-point-de-craquer-et-ce-n-est-pas-a-cause-du-covid-20211123

La diminution volontaire du nombre de lits en pleine pandémie, associée aux violences envers les soignants via l’obligation vaccinale menant à la démission de nombreux d’entre eux, concourt à créer cette situation de déficit de prise en charge, que le régime (ici comme ailleurs, les mêmes étant au pouvoir un peu partout) impute alors aux non vaccinés, une accusation reprise en cœur par les ségrégationnistes abrutis par la propagande. Accusation permettant de continuer à “justifier” les mesures covido-fascistes genre pass “sanitaire”, maltraitance des enfants (12) et autres menaces de vaccination obligatoire,

Une propagande alimentée par les journalistes, comme par exemple cet article expliquant en quoi le fait qu’il y a ait désormais plus de vaccinés que de non vaccinés à l’hôpital pour Covid, démontre l’efficacité de la vaccination (13). En effet, si l’on rapporte le nombre de cas hospitalisés au prorata des vaccinés et des non vaccinés, il y a plus de non vaccinés que de vaccinés à l’hôpital. Le jour où il ne restera qu’un seul non vacciné, et qu’il tombera malade, on pourra même dire que 100% des non vaccinés sont malades, mais lorsqu’il sera mort, il faudra bien admettre que 100% des hospitalisés Covid sont vaccinés, et que l’hôpital est toujours aussi débordé.

Ce petit jeu n’a donc aucun sens car seul compte le global et, avec un vaccin efficace à moins de 50% face au Delta, il y aura toujours, parmi les +50 millions de personnes vaccinées, de quoi inonder les quelques milliers de lits encore disponibles. Et là, sans même parler du problème des effets secondaires graves de ces vaccins, difficile pour moi à quantifier du fait du décalage énorme entre le discours officiel “rien de grave (14)” et le non officiel “c’est la catastrophe, mais on fait tout pour la cacher”.

Sur le fil du rasoir.

Cette propagande alimentée par, entre autres, le Conseil scientifique et son président, Jean-François Delfraissy, commence à être contredite par d’autres représentants “officiels” de la chose scientifique, par exemple l’épidémiologiste Martin Blachier qui, pourtant, a longtemps participé au discours “officiel”. Il fustige ici Delfraissy pour son discours idéologique, vaccinatoire et sans issue, en appelant même à sa démission:

Le narratif covido-fasciste s’épuise, de toute évidence, et il ne lui restera bientôt plus que la force brute via la “loi” et ses milices, non seulement pour soumettre les résistants, mais pour éviter la révolte, toujours possible, des double-dosés refusant la 3ème, ou des triple-dosés refusant la 4ème, etc… Dans ce cadre, l’apparition d’Omicron peut renforcer la dictature, ou contribuer à la défaire. Les semaines à venir seront cruciales.

Liens et sources:

(1) https://zerhubarbeblog.net/2021/11/23/sous-la-botte-covido-fasciste/

(2) https://zerhubarbeblog.net/2021/10/28/macron-et-la-marque-de-la-bete/

(3) https://www.france24.com/fr/europe/20211119-covid-19-l-autriche-reconfine-sa-population-et-rend-obligatoire-la-vaccination

(4) https://francais.rt.com/international/93310-australie-ambiance-dystopique-camp-quarantaine-decrite-temoin-video

(5) t.me/AnonymeCitoyen

(6)

(7) https://gbdeclaration.org/la-declaration-de-great-barrington/

(8) https://zerhubarbeblog.net/2020/04/06/attestations-de-sortie-face-a-face-avec-labsurde/

(9) https://www.medicalnewstoday.com/articles/exposure-to-common-cold-viruses-may-reduce-covid-19-severity

(10) https://zerhubarbeblog.net/2021/04/26/vaccination-covid-la-catastrophe-qui-vient/

(11) https://coronavirus.jhu.edu/map.html

(12) https://zerhubarbeblog.net/2021/12/07/de-lepsteinisation-des-esprits/

(13) https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-pourquoi-y-a-t-il-plus-de-vaccines-que-de-non-vaccines-admis-a-lhopital_fr_61af2911e4b0eb3517087e99?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2vZlc10c08WW1lN10w_JxMlxQkfaLoL6JGVT2eXl9zw4h-4wc0TaR7Nf0#Echobox=1639056005

(14) https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory/overview/public-health-threats/coronavirus-disease-covid-19/treatments-vaccines/vaccines-covid-19/safety-covid-19-vaccines

A propos Vincent Verschoore

Animateur de Ze Rhubarbe Blog depuis 2008.

11 réponses

  1. L’efficacité des vaccins fait polémique ces dernières semaines, avec l’irruption brutale du variant Omicron qui touche de nombreuses personnes pleinement vaccinées. Aux Etats-Unis, le CDC (Center For Disease Control) rapporte que plus de 75% des cas d’Omicron détectés dans le pays ont été détectés chez des personnes vaccinées.
    https://lecourrier-du-soir.com/covid-aux-etats-unis-plus-de-75-des-cas-domicron-ont-ete-detectes-chez-les-personnes-vaccinees/

  2. Pendant des années, des gens du monde entier paieront de leur vie les conséquences des confinements. Le nombre de décès qui y sont liés ne cesse d’augmenter.

    Les ramifications de ces restrictions gouvernementales sans précédent s’étendent à tant de domaines de la vie qu’il faudra des décennies pour prendre pleinement en compte leurs coûts économiques, sociaux et humains.

    Par Brad Polumbo.
    Un article de la Foundation for Economic Education
    https://www.contrepoints.org/2021/12/11/416674-47-000-morts-causes-par-les-confinements-en-2020-selon-loms

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