La Force, Notre-Dame, la Bête, l’Antéchrist, et Macron. Billet Sithuationniste.

« Et tout esprit qui divise Jésus-Christ, n’est point de Dieu ; et c’est là l’Antechrist, dont vous avez entendu dire qu’il doit venir ; et il est déjà maintenant dans le monde. »

 (I Jean 4:3, Sacy)

En ce premier jour de Jugement, cette période inédite de recueillement des votes qui doit mener les ségrégationnistes des fonds vaccinaux à la porte de la Grande Dose Macronique tandis que nous autres, pauvres pêcheurs, devrons affronter l’enfer, sinon de Dante, du moins des serviles Kapos: blasphémons, nom de Zeus!

Pardon, de Jupiter.

Rideau de fumée.

Ce long blasphème débute avec l’incendie de Notre-Dame à Paris en avril 2019. Incendie dont la cause officielle, plus de deux ans après les faits, semble toujours être un mégot. Chose à laquelle personne ne croit vu qu’un mégot ne peut pas mettre à feu du chêne massif de 800 ans d’âge (déjà qu’avec du sapin de palette c’est pas évident), mais l’omerta fait loi sur cette affaire (1).

Une affaire qui tombait si bien, pour Macron, en lui évitant in extremis l’exercice périlleux du “grand débat” supposé mettre fin à la séquence “Gilet jaunes”. Une affaire qui n’est qu’un des éléments flirtant avec le surnaturel dans sa version Sithuationniste relative au côté obscur de la Force.

J’avais donc commencé à blasphémer en associant cet évènement à un “impensable symbole”, un signe de sommation ou d’annonciation d’un danger existentiel:

Je ne sais pas s’il faut être croyant pour donner une quelconque validité à l’histoire des sept plaies d’Egypte, j’ignore s’il peut exister des signes surnaturels dans un monde que l’on nous dit ne relever que de lois sans sujets et de matière sans objet.

Je ne pense pas que la religion symbolisée par Notre-Dame, et les religions dogmatiques en général, aient jamais apporté quoi que ce soit de positif à l’histoire du monde mais, sans preuve définitive de l’inexistence de quelque chose susceptible de nous dépasser, je ne rejetterais pas a priori toute suggestion que cet incendie, au timing si extraordinaire, puisse être un signe fait à la France qu’il est temps d’arrêter les conneries.

https://zerhubarbeblog.net/2019/04/16/le-feu-de-notre-dame-un-impensable-symbole/

Je n’étais pas le seul à y voir, peut-être, le signe d’un quelconque interventionnisme. Le psychologue Joseph Agostini s’exprimait ainsi dès le lendemain (extrait):

Et pourtant, pourtant, quand Notre-Dame brûle, c’est tout un peuple qui s’émeut, voire s’émoustille. Car cette forteresse de l’élation mystique contient à elle seule ce qui reste peut-être de volonté d’ascèse et de recueillement chez chacun. Au moment où un Président conspué, mis à mal, allait prendre la parole pour nous livrer l’un de ses discours pragmatiques, la France entière est ramenée à une sorte de vision d’apocalypse, dans son sens le plus cru: à sa soif de transcendance! Revenons à Freud en ces temps de vache maigre en matière de génie hugolien:

“Après que l’apôtre Saint Paul eut fait de l’universel amour des hommes le fondement de sa communauté chrétienne, l’extrême intolérance du christianisme envers ceux qui étaient restés au dehors en avait été une conséquence inévitable”écrit-il toujours dans “Malaise dans la civilisation”.

En d’autres termes, et l’inventeur de la psychanalyse le criait: pour s’aimer, il faut toujours désigner un bouc émissaire. Il faut toujours un paria désigné dans un groupe pour que celui-ci se soude, s’entraide, se sente exister. Les illusions s’envolent quand on les déconstruit. Même les plus magnifiques, les plus aveuglantes! Même la beauté d’une cathédrale contient en elle-même les germes du rejet et de l’indifférence à l’endroit de ce qu’elle n’incarne pas

https://www.huffingtonpost.fr/entry/notre-dame-de-paris-pourquoi-dieu-a-prefere-couper-la-parole-a-emmanuel-macron_fr_5cb5ba93e4b0ffefe3b6ee79?utm_hp_ref=fr-homepage

Le retour du bouc émissaire.

C’est en cela, me semble-t-il, que la portée symbolique de l’incendie de Notre-Dame, de par son origine mystérieuse comme de par son dessein essentiellement inaccessible pour un peuple sevré de tout enracinement spirituel, rejoint l’aujourd’hui et maintenant: un évènement absurde permettant de cacher le réel derrière un écran de fumée et de faire rejaillir, dans les esprits anxieux en recherche de sens et d’appartenance, la magie du bouc émissaire: Nous face aux autres, les croyants face aux infidèles.

Le bouc émissaire, comme le présente Agostini en partant de Freud, est le ciment de cet entre-soi, de ce rapport de solidarité qui se crée face à l’ennemi commun. Les politiciens en jouent souvent, c’est même un marronnier du savoir-faire politicien comme on peut le voir actuellement, aussi bien avec Z ici qu’avec les manœuvres de l’administration US face à la Russie: il faut redorer le blason terni de Biden en culpabilisant l’autre, ici le Russe, dans un exercice de théâtre qui ne bluffe que les croyants, mais réjouit les profiteurs institutionnels (Otan) et les marchands d’armes.

Ceci rejoint notre précédent exercice sur la formation psychotique des masses (2), où la soumission à l’absurde d’une partie conséquente d’une population (ici, la soumission à la dictature vaccinale et au QR code) est rendue possible par la création d’un bouc émissaire, ici le non vacciné, à qui l’on fait porter toute la responsabilité des incompétences et des trahisons institutionnelles passées, présentes et à venir.

Dans le cadre de la froide calculation technocratique des Macron & Cie, toute référence même symbolique à une spiritualité autre que pécunière ou narcissique semble vaine, et pourtant.

Comme nous avons pu le voir avec l’ouvrage “les dieux criminels” du théologien Antoine Fleyfel, l’eschatologie est beaucoup plus présente, au sein des “élites” politiques les plus puissantes, que ce que l’on peut imaginer depuis la fenêtre d’une culture a priori laïque et matérialiste:

Si cette analyse est correcte, elle explique au moins pourquoi les USA et Israël mènent des politiques démentes et in fine suicidaires au Moyen-Orient: le but est effectivement une forme de suicide menant au retour du Christ / Messie, et la mouvance islamiste djihadiste moderne issue du wahhabisme saoudien le nécessaire ennemi justifiant la guerre sans fin. La paix au Moyen-Orient étant l’ennemi de la prophétie, elle ne peut exister et tout est fait pour qu’elle n’existe pas. Il est plus que temps que le reste du monde prenne conscience, s’il ne l’a déjà fait, de la folie nihiliste apocalyptique qui règne dans les cercles de pouvoir américains et israéliens et qui ne diffère de la folie nihiliste djihadiste que par la forme.

https://zerhubarbeblog.net/2018/09/11/les-dieux-criminels-au-coeur-des-conflits/

La place de la Bête.

Dans le cas qui nous occupe ici, cette référence religieuse est apparue dans ce fameux entretien où Macron fait référence à la Bête de l’Apocalypse: Elle arrive, et (selon Macron) il faut la combattre sans rien concéder de nos principes de démocratie et de liberté, mais « en même temps » accueillir les transformations qu’imposerait son avènement.

Pourtant il omet de mentionner la marque de cette Bête, or c’est bien cette marque, ce chiffre, qui permet aux peuples séduits par la Bête, donc par Satan dont elle est l’avatar, de se reconnaître. D’où cette évidence:

La marque de la Bête, le QR code, sert alors à identifier ces croyants, à les rassembler dans les temples de la consommation à l’abri des infidèles, et à les soumettre à la volonté de cette Bête qui a pour forme moderne non plus les empires de Rome, de la Perse ou d’Athènes mais les empires commerciaux, médiatiques et financiers, des Gafam à Big Pharma en passant par le complexe militaro-industriel et le système financier.

https://zerhubarbeblog.net/2021/10/28/macron-et-la-marque-de-la-bete/

Résumons jusqu’ici: Emmanuel Macron, président raté doté d’une intelligence artificielle uniquement capable de calculs et de simulations, attire à l’instant clé un signe que l’on va qualifier, pour faire simple, de la Force: l’incendie de Notre-Dame, le monument sans doute le plus “chargé” de l’Histoire de France, que l’on peut interpréter comme une aide venue du côté obscur, ou comme un avertissement venu du côté lumineux.

Je penche pour le premier, parce que le 15 avril était un lundi et non un Jedi.

Cet évènement précède de quelques mois la plaie suivante, l’avènement du Sars, ce qui permettra la transmutation de Macron en avatar moderne de la Bête de l’Apocalypse, celle qui sépare les croyants des incroyants en marquant les premiers de son QR code, et en bannissant les seconds aux marges de la société.

La venue de l’Antéchrist.

Nous en arrivons alors à l’étape finale, la venue de l’Antéchrist qui, comme le disait Jean, est déjà parmi nous. En effet, il tralne dans les hautes sphères de la finance et de la politique depuis des années. Il a réussi, à l’image de Brutus, à éliminer son mentor sans le moindre combat. Il a pu s’approprier le trône grâce au suicide collectif des uns, et à l’explosion en vol des autres. Toutes choses également susceptibles d’analyses Sithuationnistes, mais restons-en là pour le moment.

Qu’est-ce que l’Antéchrist, selon Wikipédia:

Le terme “Antechrist” semble quelquefois indiquer une personne précise ou un simple esprit trompeur qui suscite un faux enseignement, et dont la présence est un signe de la fin des temps.

Cependant, dans la compréhension populaire, beaucoup de chrétiens identifient cet Antéchrist particulier avec l’« homme du péché, le fils de la perdition » mentionné dans la Deuxième épître aux Thessaloniciens et avec différentes figures de l’Apocalypse, y compris le Dragon, la Bête, le Faux Prophète et la Prostituée de Babylone.

L’Antéchrist est compris de diverses façons, soit comme un groupe ou une organisation, soit comme un système de gouvernement fondamentalement mauvais ou une religion fausse ; ou, plus généralement, comme un individu, comme le chef d’un gouvernement mauvais, un chef religieux qui remplace l’adoration du Christ par une fausse adoration, l’incarnation de Satan, un fils de Satan, ou un être humain placé sous la domination de Satan.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ant%C3%A9christ

Nous y voilà donc. Le chef d’un gouvernement mauvais, un chef de la religion nouvelle dont le dieu s’écrit en cinq lettres et deux chiffres sur un fond de ciel bleu. Ce chef, placé sous la domination de Satan, remplace l’incarnation préexistante par une fausse adoration venue du côté obscur: le QR Code, la marque de la Bête faite chair, sang et os: vous serez un QR Code, vous ne posséderez plus rien et surtout pas votre propre corps, et vous serez heureux.

Amen.

Liens et sources:

(1) https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/deux-ans-apres-lincendie-de-notre-dame-le-mystere-des-flammes-le-silence-de-la-justice

(2) https://zerhubarbeblog.net/2022/01/06/du-covid-a-la-formation-psychotique-des-masses/

A propos Vincent Verschoore

Animateur de Ze Rhubarbe Blog depuis 2008.

3 réponses

  1. Analyse intéressante, les humains ayant la nostalgie d’une certaine transcendance, comme disait Lamartine (“l’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux”). Cette prétention de “vaincre le virus”, de “sauver le climat”, oublie de rappeler que, en réalité, nous sommes plus près des animaux que des anges. Juste une remarque d’un ancien prof pointilleux : pourquoi mettez-vous un th à situationniste ? Je me souviens que dans les années 67-68, les situationnistes avaient phagocyté les syndicats étudiants ; je venais de débarquer à la fac, et des opposants aux situationnistes ont essayé, en vain, de me recruter pour faire opposition à ces derniers, mais je n’aimais pas céder à la pression.

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