Winter is coming, comme ils disent…

Douglas Rushkoff est un théoricien du numérique issu de la culture cyberpunk, opposé à la digitalisation “anti-humaine” du monde, et militant open source. Il fut récemment invité par quelques super-riches preppers (survivalistes) de la Silicon Valley pour un entretien, au milieu du désert américain, afin les aider à définir leurs stratégies de préparation et de réponse à “l’Evénement” qui arrivera bientôt, c’est-à-dire à une destruction brutale – par voie de guerre nucléaire, d’effondrement économique et social, de pandémie, de méga-bug informatique, de catastrophe climatique, etc… – du monde dit civilisé (1).

Plutôt que d’investir dans des armes et des bunkers au fin fond de la Nouvelle-Zélande ou de l’Alaska, Rushkoff leur suggéra d’investir dans les relations positives avec les gens. Cela les fit rigoler, et cela illustre tout le problème: les puissants sont puissants du fait de leur croyance inébranlable en leur supériorité ontologique, et ils (et elles) créent un monde valorisant le contrôle, la prédation et la domination, menant à terme vers une catastrophe dont ils pensent toujours pouvoir s’échapper grâce à leur richesse.

Descente aux enfers.

C’est de ce monde que sont issues les “élites” gouvernantes, pour lesquelles le pouvoir politique est une voie vers la richesse et les privilèges, et qui ne fonctionnent qu’au nom de leurs intérêts propres – dont le désir de puissance.

Après avoir fait n’importe quoi face aux crises covidiennes et ukrainiennes au nom de leur arrogance et imbécilité naturelle, elles se retrouvent aujourd’hui face à la catastrophe qu’elles ont créée: winter is coming, l’hiver arrive, au sens propre comme au sens figuré tiré de Game of Thrones, et avec lui l’inflation galopante, la récession et ses pertes de production et d’emplois (2), les factures énergétiques ruineuses et les risques de coupures, et un climat social qui risque de leur exploser à la gueule même si, pour le coup, les stocks d’armes et de miliciens sont bien pleins, et la surveillance techno-totalitaire avance à grands pas (3).

Plus à l’Est, la boucherie des troupiers ukrainiens et russes se poursuit, voire s’accentue sous la pression américaine qui verse constamment de l’huile sur le feu, le tout sous les applaudissements du complexe militaro-industriel, des fournisseurs de GNL, de l’EuroSoviet corrompu (4) et des ségrégationnistes moutonnants du camp du Bien, of course, car il s’agit quand même de défendre la démocratie jusqu’au dernier ukrainien (5). D’autant que la stratégie russe paraît de plus en plus opaque:

Alors à quoi joue la Russie? On a vu au cours des 7 derniers mois qu’il n’y avait aucun risque d’escalade avec l’OTAN, ceux-ci se cachant derrière l’armée ukrainienne plutôt que de prendre position pour elle. On a vu aussi que la Russie est capable de réduire à néant des cibles stratégiques à l’échelle du pays tout entier, en l’espace de quelques minutes (encore hier soir, 50% du réseau électrique ukrainien mis hors service en à peine 2 minutes 30). Mais rien ne bouge. Pire, on a l’impression, à force, que la Russie se contente d’exterminer des dizaines de milliers de soldats ukrainiens avec la complicité du gouvernement de Zelensky, qui envoie ses soldats au front comme on les enverrait à la boucherie.

https://www.facebook.com/vincent.verschoore/posts/10225478495881875?comment_id=1199648860603103&reply_comment_id=494657562177865&notif_id=1663104066360042&notif_t=comment_mention&ref=notif

L’Europe continue d’enrichir la Russie et les USA tout en s’appauvrissant, seuls effets des sanctions. Le reste du monde s’en fiche, profitant le plus possible de la situation en achetant du gaz et du pétrole à bon prix chez les Russes, pour nous le revendre le double (6).

Chasse au pognon.

Avant l’invasion russe, le prix de revient du MWh de gaz était de l’ordre de 85 euros, celui du solaire/éolien/nucléaire dans les 50 euros. Le marché européen étant basé sur le prix le plus élevé des différentes sources, avec aujourd’hui un prix du gaz proche de 500 euros après avoir fait un pic à 1 000 euros du MWh, les fournisseurs d’énergie s’en sont mis plein les poches, menant à des arrêts et faillites d’entreprises et à un déficit massif pour celles obligées d’acheter au prix du marché, pour ensuite revendre au prix légal lorsqu’existe un bouclier tarifaire.

L’EuroSoviet mené par Ursula von der Leyen, après avoir abandonné l’idée d’imposer un prix plafond aux fournisseurs de gaz, entend désormais obliger les fournisseurs ayant réalisé des bénéfices fabuleux (grâce à la politique des sanctions imposées par ce même EuroSoviet, il ne faut pas l’oublier), à payer une taxe de 33% sur les profits surnuméraires (7). Elle espère ainsi récupérer 140 milliards d’euros, même si je vois mal comment elle va obliger les fournisseurs américains, chinois, azeris, algériens et autres, à rendre le pognon…

Autre mesure récemment décidée, le plafonnement des prix des énergies renouvelables et nucléaires, autour de 180 euros le MWh, ce qui leur laisse encore une marge très confortable. Tous ces profits et marges sont payées, au bout du compte, par vous et moi via nos factures d’énergie et le prix de produits qui en consomment, ou l’impôt et la dette publique si c’est l’Etat qui paie la différence. Où ira l’argent éventuellement récupéré?

L’EuroSoviet ayant à nouveau illégitimement annoncé qu’il n’y aurait pas de relâchement des sanctions contre la Russie, donc une continuation de la guerre jusqu’au dernier ukrainien (ou dernier russe), on peut supposer que l’argent nourrira les fabricants d’armes et les oligarques ukrainiens, avant toute chose.

Contrairement au camp du Bien, je m’inquiète du jusqu’au-boutisme de tous les protagonistes (USA, Europe, Russie et Ukraine), surtout si la Russie, puissance nucléaire, devait se trouver acculée. Je suis d’accord avec cette analyse géopolitique selon laquelle l’affaiblissement de la Russie via la guerre et les sanctions, et son détachement de l’Europe – et notamment de l’Allemagne, avec laquelle elle a une relation diplomatique ancienne – même si elle réjouit les bien-pensants du moment, est à terme désastreuse pour l’Europe (8).

Ce constat fait, et en supposant que “l’Evénement” apocalyptique attendu par les preppers et autres catastrophistes n’arrive pas tout de suite, la crise tout-en-un énergétique, économique, géopolitique et climatique peut-elle éventuellement accoucher d’autre chose que la paupérisation massive (9) et la dystopie techno-totalitaire QR codée si chère à nos élites?

Climat et méthane.

La première chose à faire est de ne pas se tromper de cibles. L’été particulièrement chaud et sec que nous venons de traverser aura sans doute éveillé quelques consciences, mais l’urgence n’est pas tant la guerre contre le C02 que la guerre contre le méthane, un gaz 20 fois plus “réchauffant” que le C02, aujourd’hui responsable de près d’un tiers de l’augmentation de la température globale, et surtout en très nette accélération depuis dix ans (10).

Une augmentation aux causes encore mal cernées, mais on y trouve la fonte du pergélisol, la biomasse dans les zones humides, la production pétrolière et (surtout) gazière ainsi que son transport (fuites dans les gazoducs), et l’élevage. Jean-Marc Jancovici insiste sur l’importance à donner à la lutte contre les émissions de méthane (11), dont l’un des axes serait évidemment la diminution de la consommation de gaz, qui représente aujourd’hui environs 25% de la consommation énergétique totale à l’échelle mondiale (l’énergie fossile, soit gaz+pétrole+charbon, représentant 85% du total).

Ah, ben justement, les pénuries… mais en fait non: le volume consommé (en Europe du moins) sera le même, ce qui n’est plus acheté directement aux Russes l’étant via d’autre sources (USA, Algérie, Azerbaïdjan…), et indirectement aux Russes via la Chine et autres pays trafiquants de gaz et pétrole “sous sanction”. Le même, mais juste beaucoup plus cher (12), et arrivant par bateaux polluants plutôt que par gazoduc.

Le potentiel du solaire.

Le mix énergétique varie de pays à pays et on note, par exemple, que la base d’énergie solaire installée en Allemagne est aujourd’hui de 60 GW, soit l’équivalent du parc nucléaire français, aujourd’hui à 50% de capacité. Si l’on prend en compte les facteurs de charge, de l’ordre de 25% pour le solaire et de 85% pour le nucléaire, il faudrait un peu de plus de trois fois la base installée en solaire, soit 180 GW, pour un équivalent de 60 GW nucléaire. Et en effet, la puissance photovoltaïque prévue en Allemagne pour 2030 est de 200 GW, signalant la fin de la production électrique à base d’énergie fossile (13).

Pour le premier trimestre 2022, le renouvelable (solaire + éolien) a couvert la moitié des besoins allemands en électricité. C’est à dire sans compter le transport, le chauffage et une bonne partie de l’industrie qui tourne encore au pétrole et au gaz.

Fission nucléaire, fin de partie.

Comme explicité dans un précédant article (14), et même si je m’oppose ici à Jean-Marc Jancovici et à de nombreux amis pro-nucléaires, la fission nucléaire traditionnelle est morte en tant qu’alternative crédible ailleurs qu’à la marge (et tant mieux), mais il existe d’autres types de réacteurs à base d’autres carburants (déchets nucléaires, sels) susceptibles de répondre aux besoins en électricité de petites villes et de sites industriels. Remplacer une part importante du fossile par de la fission nucléaire, outre les coûts pharaoniques des réacteurs classiques, leurs dangers inhérents et la question des déchets (15), se heurte à l’approvisionnement en uranium, dont l’un des principaux fournisseurs est la Russie…

Fusion nucléaire, pas à pas.

La presse s’est récemment faite l’écho d’un test sur le réacteur à fusion coréen KSTAR:

Les chercheurs de l’Institut coréen de l’énergie de fusion sont parvenus à entretenir un plasma de 100 millions de degrés Celsius durant 30 secondes dans le cadre de l’expérience KSTAR (Korea Superconducting Tokamak Advanced Research). Pour obtenir ce résultat, l’équipe a optimisé la technologie de stabilisation de la turbulence et les conditions de champs magnétiques du réacteur. Si la durée finale de cette récente fusion est loin d’être suffisante pour extraire de l’énergie à l’heure actuelle, il s’agit d’une avancée notable dans le domaine. Les ingénieurs du projet estiment que la difficulté relève de la fiabilité du matériel. De ce fait, il sera possible d’améliorer le réacteur pour atteindre 300 secondes d’ici 2026.

https://siecledigital.fr/2022/09/12/le-reacteur-coreen-kstar-etablit-un-nouveau-record/

Cette avancée illustre un mouvement de fond en faveur de la fusion nucléaire, avec des milliards de dollars d’investissement de part le monde (ITER n’étant qu’un projet parmi d’autres), et une recherche constante afin de trouver “le” bon système, celui susceptible de produire une énergie de base constante, durable et relativement bon marché (16). Reste que nul ne sait si cette énergie sera disponible à temps, c’est-à-dire d’ici 2050, pour impacter la course au remplacement des énergies fossiles.

Systèmes géothermiques améliorés.

Le potentiel géothermique, basé sur la récupération de la chaleur sous l’écorce terrestre, est immense. Le problème est purement technique, et deux avancées récentes pourraient remettre la géothermie profonde au centre du jeu: un système de forage par ondes plutôt qu’avec un trépan, et un système d’extraction de chaleur à partir de roches imperméables, dit Enhanced Geothermal System (17).

Selon ses concepteurs, le potentiel géothermique pour les seuls USA serait de cinq térawatts, soit cinq fois la production électrique totale américaine actuelle, de l’ordre de un térawatt (1 000 gigawatts).

L’hydrogène en production directe.

L’hydrogène est “propre” pour autant que les moyens pour l’extraire (typiquement par électrolyse) le soient aussi, ce qui est loin d’être le cas. Elle est également compliquée à stocker et à transporter. Peut-on imaginer de fabriquer de l’hydrogène là où on en a besoin (habitats, voitures, usines) sans nécessiter l’usage d’une énergie primaire essentiellement fossile?

Des chercheurs ont créé un dispositif à énergie solaire qui produit de l’hydrogène directement à partir de l’humidité de l’air, via un process d’électrolyse dont l’origine, pour être cohérent, doit être une énergie renouvelable.

Selon ses inventeurs, le prototype produit de l’hydrogène avec une pureté supérieure à 99 % et peut fonctionner dans un air aussi sec que 4 % d’humidité relative. Ce dispositif permettrait de produire de l’hydrogène sans émissions de carbone, même dans les régions où l’eau sur terre est rare.

Les chercheurs pensent que ce dispositif pourrait être un outil utile dans les régions où l’eau liquide n’est pas facilement disponible pour produire de l’hydrogène. “De grandes parties du monde ont des problèmes de pénurie d’eau”, a déclaré Li. “Lorsque vous disposez de beaucoup d’énergie renouvelable – éolienne ou solaire – vous n’avez [souvent] pas beaucoup d’eau douce pour ce type de production d’hydrogène.”

https://www.theguardian.com/environment/2022/sep/07/out-of-thin-air-new-solar-powered-invention-creates-hydrogen-fuel-from-the-atmosphere

En théorie, toute l’électricité nécessaire à une maison (hors chauffage) pourrait être produite par 10 m2 de capteurs associé à un panneau solaire, l’hydrogène agissant comme une batterie de stockage. Il est évident que le stockage d’énergie par hydrogène est un peu le parent pauvre face aux développements des batteries électriques, notamment pour les véhicules électriques (vaste sujet non traité ici), mais il est probable que son développement s’accélère dans les années à venir (18).

La technique ne suffira pas.

Rien de ceci ne viendra réduire nos factures cet hiver, ni ne diminuera les émissions de méthane ou de CO2 dans le temps imparti pour éviter un dérapage encore plus grave du climat (selon le GIEC du moins, autre débat non traité dans cet article).

Comme le disait entre les lignes Douglas Rushkoff cité en début d’article, si la technicité est évidemment nécessaire à toute solution (autre que catastrophique) pour sortir des énergies fossiles et retrouver une indépendance énergétique, elle ne suffit pas. Le problème étant mondial, la solution l’est aussi, et elle passe par une entente, une coopération entre les peuples afin que tout le monde s’en sorte, sinon personne ne s’en sortira – pas même les riches et les puissants, qui finiront massacrés par leur propre milice.

Une telle entente est inenvisageable tant que les psychopathes et les crapules corrompues qui siègent aujourd’hui au sein de la plupart des régimes, de Xi à Biden en passant par Macron, von der Leyen, Poutine, Zelensky et qui vous voulez, se maintiennent ou arrivent à placer leurs amis, comme on vient de le voir au Royaume-Uni. Il faut agir hors des gouvernements, refuser de se battre et de se saigner pour eux, puis les obliger à accepter des politiques positives plutôt que prédatrices.

J’ignore si c’est possible au sein de l’humanité actuelle, qui préfère se déchirer sur tous les sujets et former des tribus unies par la haine de la différence, chacun et chacune s’imaginant évidemment appartenir au camp du Bien tout en applaudissant la mort des autres. Un phénomène facilité par la compartimentation au sein des réseaux sociaux, par la sacralisation de l’identité victimaire, par la manipulation de masse via les médias de propagande (19), par l’ignorance érigée en vertu: “Ne pensez pas, on le fait pour vous”.

Face à cela existent, heureusement, des mouvements un peu souterrains remettant en cause la hiérarchie entre capital et travail, rejetant les “bullshit jobs” vides de sens, et prenant les devants sur des expérimentations durables hors des cadres technocratiques et mortifères que cherche toujours à imposer le politique. Selon l’entrepreneur Xavier Alberti, en effet:

Alors que le politique se heurte à la défiance d’une part croissante de l’opinion, nos modèles économiques et sociaux ont développé de nouveaux canaux d’action publique, de plus en plus efficients. Le premier est, tout simplement, la jeunesse, dont la responsabilité précoce fait écho à des capacités d’agir qu’aucune autre n’avait eues avant elle. Ces générations nées à partir des années 2000 partagent un horizon, celui de ne plus avoir aucune garantie sur leur capacité à vivre ou survivre sur Terre au-delà de 2050. Cet horizon leur donne une force, une détermination et, parfois, une radicalité que les générations précédentes critiquent ou rejettent, probablement par peur d’endosser le leg mortifère qu’elles leur laissent.

Le deuxième canal d’action publique se situe dans un nombre croissant d’entreprises, qu’elles soient capitalistes, coopératives ou associatives. Car c’est là où subsiste la possibilité d’essayer, à hauteur d’humains, tout ce qui est possible pour faire évoluer nos modèles, en nous affranchissant de ce qui bloque ces transformations quand elles sont tentées au niveau politique. Ces transformations sont technologiques, logistiques, agronomiques, énergétiques, mais aussi organisationnelles, sociales, financières. Elles dessinent, d’ores et déjà, les contours, encore flous, d’une nouvelle économie et d’un nouveau rapport à l’humain et au vivant.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/09/les-entreprises-dessinent-d-ores-et-deja-les-contours-encore-flous-d-une-nouvelle-economie-et-d-un-nouveau-rapport-a-l-humain-et-au-vivant_6140916_3232.html

Winter is coming, mais le printemps est tout aussi inévitable.

Liens et sources:

(1) https://www.theguardian.com/news/2022/sep/04/super-rich-prepper-bunkers-apocalypse-survival-richest-rushkoff

(2) https://www.forbes.fr/politique/leurope-se-dirige-vers-une-recession-profonde-et-une-desindustrialisation/

(3) https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2022-09-12/china-s-surveillance-state-will-be-the-west-s-future-too?cmpid=socialflow-facebook-view

(4) https://zerhubarbeblog.net/2022/03/07/bienvenue-en-union-eurosovietique/

(5) https://lvsl.fr/ukraine-les-etats-unis-comptent-faire-la-guerre-jusquau-dernier-ukrainien/

(6) https://www.rtbf.be/article/la-chine-revendrait-du-gaz-russe-a-leurope-en-multipliant-le-prix-au-passage-11062142

(7) https://www.theguardian.com/business/2022/sep/14/eu-windfall-tax-energy-fossil-fuel-firms

(8) https://nationalinterest-org.translate.goog/feature/europe-needs-stable-russian-german-relationship-204696?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=op

(9) https://zerhubarbeblog.net/2022/07/28/guerre-inflation-et-pauperisation-vers-un-feodalisme-2-0/

(10) https://www.nature.com/articles/d41586-020-02116-8

(11) https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/628615371955349

(12) https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/pourquoi-goldman-sachs-estime-que-les-prix-du-gaz-vont-chuter-de-plus-de-moitie_AN-202209130514.html

(13) https://reporterre.net/Quand-le-photovoltaique-allemand-produit-plus-que-le-nucleaire-francais

(14) https://zerhubarbeblog.net/2021/02/09/au-grand-remplacement-des-energies-fossiles/

(15) https://zerhubarbeblog.net/2019/02/28/le-cimetiere-de-bure/

(16) https://interestingengineering.com/science/nuclear-fusion-is-no-longer-science-fiction

(17) https://interestingengineering.com/science/geothermal-power-plants-clean-energy-reservoirs

(18) https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/hydrogene-la-france-detaille-a-son-plan-a-7-milliards-deuros-1240547

(19) https://zerhubarbeblog.net/2022/01/06/du-covid-a-la-formation-psychotique-des-masses/

A propos Vincent Verschoore

Animateur de Ze Rhubarbe Blog depuis 2008.

2 réponses

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.