Le contrôle des agences de régulation du médicament par l’industrie pharmaceutique est un problème connu et documenté. Un article du BMJ de juin 2022 analyse le financement de six grandes agences (aux USA, Australie, UE, Canada, Japon et RU) et le pantouflage entre régulateurs et industrie.
Extrait:
“C’est tout le contraire d’une organisation digne de confiance qui évalue les médicaments de manière indépendante et rigoureuse. Ils ne sont pas rigoureux, ils ne sont pas indépendants, ils sont sélectifs et ils retiennent des données. Les médecins et les patients doivent comprendre à quel point les organismes de réglementation des médicaments ne sont pas dignes de confiance tant qu’ils sont captifs des financements de l’industrie.
https://www.bmj.com/content/377/bmj.o1538
Ce 19 février 2024, un article dans le journal médical britannique Medscape UK relate la demande d’enquête formulée par 25 députés britanniques (groupe transpartisan) envers le régulateur britannique, le MHRA, dans le cadre de la vaccination Covid. Il parle “d’exemple premier de corruption institutionnelle”:
Le manque de transparence et les conflits d’intérêts de la MHRA ne lui permettent pas de s’acquitter de son obligation légale de protéger la sécurité des patients ou de maintenir la confiance du public, indique la lettre. Le système est “en proie à des conflits” et “souvent trop tardif pour détecter et agir afin de prévenir des dommages graves”. Ainsi, le vaccin contre le coronavirus d’AstraZeneca a été suspendu dans d’autres pays le 11 mars 2021, mais la MHRA n’a pas publié d’avis de sécurité avant le 7 avril, après que 24 millions de personnes aient été vaccinées au Royaume-Uni “sans que le système de pharmacovigilance de la MHRA n’ait détecté de problème”. La MHRA a retiré le produit pour les moins de 40 ans le 7 mai, “après d’autres décès inutiles”.
https://www.medscape.co.uk/viewarticle/uk-medicines-regulator-serious-risk-patient-safety-2024a10003cd?ecd=wnl_ret_240220_mscpmrk-GB_daily_etid6322343&uac=188254MN&impID=6322343&sso=true
Qui profite?
La profonde corruption du système, y compris en Europe, s’illustre notamment par la pression exercée par les régimes en place pour imposer une vaccination Covid expérimentale de masse, que rien ne pouvait justifier hors l’appât du gain. Ce qui ne veut pas dire que la vaccination ne se justifierait pas là où son rapport bénéfice-risque paraîtrait positif, ce qui implique une évaluation individuelle. Moins rentable, pour les médecins, que de piquer à la chaîne au tarif de 900 euros par jour, et surtout moins rentable pour l’industrie.
En effet, comme précédemment publié ici, une étude de l’OMS sur la vaccination en zone Europe (couvrant qques 900 millions de personnes), nous dit que 96% des vies prétendument sauvées (estimées à 1,4 millions, chiffre très discutable en soi) concernent la tranche des > 60 ans. (1)
De plus, l’EMA dans une lettre récemment adressée à l’eurodéputé néerlandais Marcel de Graaff, précise qu’en effet l’autorisation de mise sur le marché se basait sur l’aspect immunisation individuelle (à l’efficacité très largement surévaluée) et non pas sur l’aspect transmission, qui pourtant “justifiait” la dictature sanitaire covidiste et ses immondes pass vaccinaux. (2)
Collusion.
Il y a donc une évidente collusion entre l’industrie pharma et médicale en général, les agences de régulation (FDA, EMA, MHRA etc..) et le politique, collusion parfaitement symbolisée par des gens tels Macron, Véran et Castex pour ne parler que de la France, avec McKinsey en arrière-plan. Von der Leyen en est l’évidente égérie à l’échelle de l’UE, notamment du fait des fameux contrats opaques avec son pote Bourla de chez Pfizer. (3)
Toute cette fange, défendue par ses très nombreux bénéficiaires, a le bras long et influence “la science” par le dénigrement (ou simplement la cancellation silencieuse) de toute opposition. Si l’on veut faire carrière dans “la science”, dont la recherche est en bonne partie financée par l’industrie et les institutions qu’elle contrôle, il vaut mieux se taire et obéir.
Censure.
La saga des mensonges autour de l’origine très probablement artificielle du Sars-CoV-2, avec Anthony Fauci en acteur principal, illustre le problème. Les voix dissidentes, ou même simplement prudentes, comme celles de Jay Battacharya ou John Ioannidis aux USA, ou d’autres mieux connues par ici dont je tairai les noms pour ne pas affoler les algorithmes de censure, sont simplement invisibilisées par les GAFAM et dénigrées par tous ces médias et experts de plateaux dont la visibilité sociale et financière dépend souvent, en bonne partie, de leur allégeance au pouvoir (politique ou institutionnel) et à ses intérêts.
Iatrogénèse médicale.
Il est vital de changer tout cela, de nettoyer la fange, de séparer “la science” et les institutions publiques des intérêts commerciaux industriels, et de protéger les opinions dissidentes. Toutes choses qui, pour les covidistes, relèvent évidemment du conspirationisme d’extrême-droite (ou gauche, au choix) poutiniste, mais il est encore permis d’espérer que ce combat n’est pas vain: dans de nombreux pays des voix s’élèvent, y compris venant de gens ayant participé aux décisions (tel Daniel Koch, l’ex “Mr Covid” suisse) (4).
La réalité des effets secondaires vaccinaux devient assez difficile à nier, même si elle est balayée sous le tapis par les covidistes au nom du (très discutable) “mais on a sauvé tellement plus de vies”. Une vision agricole de la médecine qui n’opère que via des chiffres (souvent bidonnés) et le prisme des opportunités d’argent et de pouvoir, ou ce que Ivan Illich nommait l’iatrogénèse médicale. (5)
Liens et sources:
(1)
(2) https://factuel.afp.com/doc.afp.com.34699WT
(4)
(5)
La collusion entre agences “sanitaires”, Stasi médicale et pantins politiques corrompus crève les yeux … (sauf de ceux dont l’aveuglement confine à la religion…)
Mais une telle orchestration à l’échelle mondiale ne peut avoir pour seul but de gonfler les poches de BigPharma. Cela a coûté trop cher (destruction délibérée de l’économie européenne, voire occidentale) et BigPharma se débrouillait déjà très bien sans toute cette mascarade.
La question qui suit est donc : pour qui roulent BigPharma et ses valets ?