Vaccinosaure à Jurassique Parc.

V’là la RTBF qui nous apprend que les dinos souffraient de Covid! Fât’ grisoux, lustucru? En ces temps où les souris n’avaient pas encore de cheveux et où les pangolins hantaient déjà les marchés à bestioles relous, ça crachotait ferme et pas seulement à cause du méthane.

Toux, fièvre, maux de tête… Les dinosaures aussi ont souffert d’infections respiratoires, comme le révèle l’étude d’un sauropode de 150 millions d’années.

C’est la première preuve robuste d’une pathologie infectieuse chez les dinosaures non aviaires, disparus il y a 65 millions d’années, selon cette étude parue dans Scientific Reports.

L’animal, qui vivait à la fin du Jurassique, il y a plus de 145 millions d’années, était un grand sauropode herbivore au long cou (“MOR 7029” de son nom scientifique), au surnom de “Dolly“. Ses restes fossilisés ont été découverts en 1990 dans le Montana aux États-Unis.

https://www.rtbf.be/article/les-dinosaures-tombaient-malades-comme-nous-10939683?fbclid=IwAR0gTo0Jg-tZac207N_ql7Wejyt1HbhmRQaNbLK-iu6Wsc4dkN9r-Kjv3Zw

Les Brachiosaures souffraient des brachioles et les Stégosaures de la sclérose en plaques, effet secondaire des vaccins de l’époque à base d’ARN piqué au T-Rex grâce à la bravoure des brigades cyclistes de Vélociraptors.

Les Diplomédocus en blouse blanche noyaient le dinonet de leurs admonestations sanitaires, que les braves jurassiens écoutaient en sauropodcast entre la comète et le dessert. Le sarscovicus antique étant associé à une bête à cornes, les braves Tricératops se retrouvaient brutalement rejetés de la vie commune, errant d’étangs lointains pourtant si actuels, en mares à thons d’où sautait parfois quelque monstre marrant.

Ah, voici justement celui des mers du Nord, le Chtiosaure, doublement vacciné à l’ARN T-Rex mais qui hésite pour la troisième: plus moyen de bouffer un Welshcompletus sans dégueuler. Même sans l’œuf de brontosaure en garniture.

Il hésite à rejoindre la horde de ces sous-dinosaures réfractaires à l’ARN T-Rex, qu’on appelle “mammifères”, et que certains considèrent comme les probables seuls survivants à la crise. Pfff quel délire complotiste, mais bon, c’est quand même bizarre tous ces bons à sauriens qui se trainent en gémissant en sortant du vaccinosaure…

Mais ce n’est pas tout, et la vie sous dictosaure sanitaire est dangereuse: dès la nuit tombée, rougie par l’éveil du volcan, la terreur règne. C’est l’heure où chasse le terrible Véran de Komodotur, dragon venimeux lanceur de crachats paralysants.

S’il vous attrape, il vous torture en vous expliquant comment un crachat plus un sarscovicus fois une paire de baffes et une corne de Centrosaure dans le pif vaut trois crachats, ou seulement deux mais avec un sarscovicus mais sans les baffes, quoique avec la corne de Centrosaure selon que la Lune monte ou descend.

Ensuite, sa proie défaite par la fonte de ses quelques neurones, il la traine dans son antre où il la dévore en famille avec, dit-on, une sauce épicée extraite d’un Raoultosaure, reptile volant de type méditerranéen, extrêmement dangereux qui, dit-on encore, aurait une potion secrète aux vertus magiques à base d’Azythropitex et de Chlorosaure fermenté!

Mais rien n’y fit, et le météore acheva par le feu la race supérieure qui, pourtant, monopolisait les trudeaux et les aires de chiasse sous la surveillance des redoutables Gestaposaures casqués, un héritage du Jurassique inférieur préservé pour son antique cerveau reptilien à neurone unique.

Ne survécurent parmi eux que quelques plumitifs pour raconter l’histoire, ainsi que quelques Vérans sur une île lointaine d’où on entend, les nuits de pleine lune, un long et douloureux hurlement: “Madooooooose, madoooooooose, madooooose…”.

Le sarscovicus, lui, rigole toujours.

A propos Vincent Verschoore

Animateur de Ze Rhubarbe Blog depuis 2008.

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