Luc Montagnier, le Vih et l’origine artificielle du Covid-19.

Ce 16 avril on a pu entendre le Dr Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008 (avec Mme Barré-Sinoussi) pour la découverte du Vih. proposer l’hypothèse que le Covid-19 serait, non pas un virus ayant fait le saut entre l’animal et l’homme dans le contexte d’un marché aux animaux sauvages, mais un virus manipulé par les Chinois qui se serait échappé du laboratoire de Wuhan.

Montagnier précise que cette hypothèse lui vient d’une analyse moléculaire du virus, réalisée en partenariat avec le bio-mathématicien Jean-Claude Perez, permettant de constater la présence, au sein du Covid-19, d’éléments de génome… du Vih.

Selon lui, une telle structure ne peut avoir une origine naturelle, mais résulte d’une manipulation de laboratoire. Manipulation rendue nettement plus simple, ces dernières années, du fait de la mise au point de la fameuse méthode CRISPR (1).

La raison de cette manipulation ne serait pas, évidemment, issue d’une volonté de détruire une partie de l’humanité mais serait le fruit de la recherche d’un vaccin contre le Sida. Une méthode vaccinale, en effet, utilise des vrais virus dont on a enlevé la partie réellement dangereuse, mais que l’organisme reconnait néanmoins comme un vrai virus et actionne contre lui sa production d’anticorps.

C’est par exemple le principe du BCG (2). On utilise le “moteur” d’un virus originel, ici un Coronavirus (dont de nombreuses versions existent dans la nature), en lui ajoutant certaines caractéristiques du virus contre lequel on veut que l’organisme se défende – en occurrence, selon Montagnier, le Vih.

Le Covid-19 serait donc un virus de laboratoire, créé dans le cadre de la recherche pour un vaccin contre le Sida sur base d’un mix des génomes de Coronavirus et de Vih, mais qui se serait “échappé” avant sa mise au point définitive en ayant gardé les caractéristiques infectieuses propres au Coronavirus, mais augmentées de certaines propriétés du Vih.

Il semble que les analyses moléculaires effectuées sur le virus européen et, surtout, sur le virus américain montrent (selon Montagnier) que ce virus mute rapidement et ce pour une raison précise: la nature n’accepte pas le caractère artificiel de ce Covid-19, et tente de se débarrasser de la partie “Vih” du virus afin de revenir à un Coronavirus “normal” au fil des mutations.

Ce qui fait dire à Montagnier que ce virus va perdre de son intensité au fil du temps et des mutations, et redevenir un Coronavirus comme les autres – un vecteur de grippe.

Néanmoins, d’ici là de nombreuses personnes à risque vont encore mourir par infection avec ce Covid-19 (qu’il faudrait alors, en toute logique, rebaptiser Covih-19), et c’est là où Montagnier fait du Montagnier et où il convient de s’accrocher:

Luc Montagnier propose d’accélérer la “mutation inverse” du virus, c’est-à-dire sa reconversion en Coronavirus normal, en éliminant les séquences issues du Vih, et ce par le biais d’ondes interférentielles associées à la structure ARN du virus.

Il nous faut ici faire un bond en arrière et revenir aux travaux de Montagnier sur le transport de données moléculaires par le biais de champs quantiques. En 2011 il publiait une étude assez incroyable sur ce sujet, dont je fis un article intitulé “Montagnier et la téléportation quantique de l’ADN” (3). Etude dont l’introduction est la suivante:

Certaines séquences bactérienne et d’ADN virale induisent des ondes électromagnétiques de basse fréquence dans des hautes dilution aqueuses. Ce phénomène semble être démarré par le bruit de fond électromagnétique ambiant à très basse fréquence. Nous interprétons ce phénomène dans le cadre de la théorie quantique des champs. Le phénomène concerné pourrait permettre de développer des systèmes de détection extrêmement sensibles pour les infections chroniques bactérienne et virales.

http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/1012/1012.5166v1.pdf

Mon interprétation de l’étude était la suivante:

En clair, le Dr Montagnier dit que des ondes de très basse fréquence (7 Hz) semblent imprimer à l’eau du récipient B (100% pure) une image de fragments d’ADN contenu dans le récipient A, et que l’amplification par PCR de cette image recrée en vrai ces mêmes fragments d’ADN. Succinctement, la technique PCR (Polymerase Chain reaction) utilise des enzymes qui recopient des millions de fois les traces ADN de départ, d’ou un effet grossissant permettant de voir la structure originelle – une loupe biologique en quelque sorte. Dans l’expérience qui nous concerne ici, il semble que les enzymes perçoivent l’image de l’ADN comme étant une réelle ADN, et en font des – réelles – copies.

https://zerhubarbeblog.net/2011/01/12/montagnier-et-la-teleportation-quantique-de-ladn/

C’est assez énorme, et surtout cela nous ramène en ligne directe au phénomène de la mémoire de l’eau, fondement de l’homéopathie comme de l’affaire Benveniste, ce scientifique de renom mit au ban de la communauté scientifique pour ses recherches dans ce secteur (4).

Revenons à notre Covid-19. Montagnier semble proposer d’attaquer le virus, même installé dans les corps, par l’usage de ces ondes “quantiques” qui permettraient de remplacer ou d’éliminer, à distance, les éléments de génome issus du Vih et accélérer ainsi le retour à la structure normale, et donc peu létale, de ce fichu virus.

Qu’en penser? A mon minuscule niveau je n’ai pas d’avis bien sûr, autre que la remise en contexte de Montagnier et du Vih. Dans son étude initiale en effet, qui ne portait pas spécialement sur le Vih, Montagnier s’est aussi penché sur le cas spécifique de son “bébé”, le fameux Vih, et il en dit ceci:

« Le vih est un cas spécial: des signaux émanant de séquences ADN du vih sont régulièrement détectés chez des patients sous antiviraux et exempts de traces virales dans le sang. Ceci indique que cette ADN provient d’un réservoir inaccessible au traitement antiviral classique. De plus, non seulement le plasma mais également les globules rouges des patients émettent ces signaux (d’ADN du vih) alors même que ces globules ne contiennent aucune séquence ADN correspondante, et que le virus ne s’attache pas aux membranes erythrocytes… on a proposé l’hypothèse que c’est le traitement antiviral lui-même qui engendre une nouvelle méthode de réplication de l’ADN du virus… Concernant l’ADN M. piram , il est suggéré que les fragments d’ADN du vih ainsi que leur nanostructures présentes dans le sang n’ont pas pour origine la division cellulaire (cell lysis) mais, au contraire, représentent des élements de taille finie capable de recombinaison au sein des lymphocytes pour former des séquences ADN complètes et finalement régénérer le virus infectieux. »

https://zerhubarbeblog.net/2011/01/12/montagnier-et-la-teleportation-quantique-de-ladn/

Comme le savent les abonnés de ce blog, le Vih est un virus très bizarre dont la nature même est encore, et depuis toujours, contestée par certains. Peu importe ici, sauf le fait que Montagnier semble avoir une connaissance précise, depuis 2011, de la possibilité de manipulation du Vih par ce système d’ondes. J’ignore si ces résultats sont réels ou pas, bien évidement.

Luc Montagnier fut, tel Benveniste, mis au ban de la société scientifique dès lors qu’il prétendait faire revivre cette histoire de mémoire de l’eau. Mémoire qui, en effet, serait due au fait que des “images” moléculaires puissent être transportées d’un point à un autre, et ainsi avoir les effets de ces molécules sans que leur présence physique soit nécessaire.

Une telle possibilité, évidemment, est inacceptable pour la science médicale car elle signerait l’arrêt de mort du secteur pharmaceutique: s’il suffit de faire des “copies quantiques” d’une molécule pour en répercuter les effets dans une infinité de verres d’eau, c’est tout le marché qui s’effondre. Or le marché est la seule chose qui compte vraiment, on le voit tout le temps et, dernièrement, avec l’affaire Buzyn-Lévy:

Yves Lévy, le mari de Agnès Buzyn, a été directeur de l’INSERM, a été un acteur de poids dans la promotion de l’industrie du Vih (tiens donc), et est un ennemi farouche du Dr Raoult car il a bien vu que la chic et pas chère Chloroquine est un concurrent très sérieux pour les molécules, chères et complexes issues de l’industrie du Vih (tiens donc), que voudrait vendre l’industrie pharma dans le lutte contre le Covid-19 (5).

Luc Montagnier est un personnage très complexe. J’ai retracé les grandes lignes de son parcours atypique dans cet article intitulé “Du Vih à la critique des vaccins: la saga Luc Montagnier” (6). Du sommet de la société scientifique avec le Vih et son Nobel, il est passé au ban de cette même société avec cette affaire de transfert d’ADN par ondes puis, pire encore, par son opposition à la sur-vaccination, et, surtout, à l’usage des adjuvants, cause selon lui de la mort de nourrissons.

Cette affaire de Covid-19 pourrait être le test final et définitif du génie ou de la sénilité du fameux chercheur. Si son hypothèse (qui pour lui relève de la vérité scientifique) d’un génome Covid-19 artificiel contenant un mix de Vih et de Coronavirus est recevable, s’il trouve les moyens de tester son hypothèse de mutation accélérée par ondes basses fréquences visant à enlever la partie “Vih” du Covid-19, si ça marche on aurait alors là, sans doute, le plus spectaculaire retournement de situation de la science moderne.

On aurait aussi, dans le même temps, une révélation catastrophique pour la réputation de la recherche et de la politique chinoise, une récupération massive par la “sphère complotiste” de cette victoire sur la “vérité officielle”, et, surtout, une remise en cause magistrale des fondements de la physique moléculaire et de la médecine.

Liens et sources:

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Clustered_Regularly_Interspaced_Short_Palindromic_Repeats

(2) https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vaccins/vaccin-tuberculose-bcg.html

(3)

(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Benveniste

(5)

(6)

A propos Vincent Verschoore

Animateur de Ze Rhubarbe Blog depuis 2008.

11 réponses

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.